Les garants des us et coutumes et autres acteurs de la région centrale ont été mieux outillés sur les dispositions du code foncier, lors d’une atelier tenu jeudi à Sokodé (environ 335 km au nord de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Pas un secret pour personne que la question du foncier au Togo est reconnue pour sa complexité à cause de ses enjeux d’ordre économique, politique, social et même religieux. Sa mauvaise gestion est également source de conflits qui divise les communautés et met en demeure des personnes en situation de vulnérabilité.
Le gouvernement togolais a opéré des réformes dans le secteur en mettant l’accent sur la gouvernance foncière inclusive pour favoriser les femmes à avoir accès à la terre afin de contribuer valablement à la réduction de la famine, donc de la pauvreté. C’est un plan d’action pour répondre aux préoccupations et relever les défis.
C’est ainsi que la loi n° 2018-005 du 14 juin 2018 portant code foncier et domanial au Togo a été adoptée en amont pour favoriser une gouvernance inclusive.
C’est donc l’objet de la rencontre de Sokodé, organisée par le ministère de la ville, de l’urbanisme, de l’habitat et de salubrité publique pour partager cette loi avec les garants des us et coutumes et autres acteurs de la région centrale.
Le PNUD, la FAO et la Fondation Konrad ADENAUER sont des partenaires qui accompagnent le gouvernement togolais pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés.
La mise en route de la loi portant code foncier et domanial vient aider les populations de vivre en symbiose et en parfaite harmonie, mais aussi améliorer la gouvernance foncière, inclusive et responsable qui s’intègre dans le Plan National de Développement. FIN
De Sokodé, Brice EWAI