Les membre du comité technique du Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l’ouest (REDISSE) ont démarré jeudi à Lomé, la 4ème réunion d’évaluation dudit projet, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Au total 10 pays participent à cette réunion, en plus de la Mauritanie. Objectif de la rencontre : évaluer le niveau de mise en œuvre des recommandations de la 3ème réunion du comité régional de pilotage, tenue à Lagos en octobre 2018.
Les participants auront également à partager quelques bonnes pratiques identifiées dans la mise en œuvre du projet, les difficultés majeures rencontrées, ainsi que des éléments de solution. La rencontre débouchera sur des recommandations nécessaires pour l’amélioration du projet.
Lancé depuis 2016, REDISSE est un projet de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), financé par la Banque mondiale. Il a pour objectif de renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales pour une surveillance collaborative de la maladie et la préparation aux épidémies en Afrique de l’ouest, en jugulant les faiblesses des systèmes sanitaires humain et animal qui entravent la surveillance, ainsi qu’une réponse immédiate et efficace en cas d’urgence.
« La CEDEAO offre l’occasion aux pays qui mettent en œuvre ce projet, de faire le point, de noter les bonnes pratiques qui peuvent être partagées, afin de faciliter la mise en œuvre », a déclaré M. Fanches Awokou (Coordonnateur de la cellule de gestion REDISSE Togo), au lancement de la rencontre.
Selon ce dernier, ce projet a permis de noter des avancées en matière de détection précoce des épidémies ou des urgences de santé publiques. « Il y a également le système de laboratoires qui est renforcé, afin qu’on n’ait plus besoin d’aller dans d’autres pays, pour la prise en charge de certaines maladies », a expliqué M. Awokou.
La rencontre sera marquée par la présentation du niveau de mise en œuvre des recommandations de la 3ème réunion du comité régional de pilotage, l’état de mise en œuvre des différentes composantes du REDISSE suivi d’un partage d’expériences et bonnes pratiques dans la mise en œuvre.
Notons que REDISSE regroupe cinq composante i) la surveillance et l’information sanitaire ; ii) le renforcement des capacités des laboratoires; iii) la préparation et la réponse aux urgences ; iv) la gestion des ressources humaines pour une surveillance efficace de la maladie; et v) le renforcement des capacités institutionnelles, la gestion des projets, la coordination et le plaidoyer. FIN
Ambroisine MEMEDE