Les cellules focales genre, ayant pour mission de susciter et de contribuer à la prise en compte du genre dans les actions de leurs différents ministères et les cadres du ministère l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et l’Alphabétisation, ont poursuivi ce mardi leur formation entamée lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur « l’Égalité et Équité du Genre », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique induite par les plus hautes autorités de ce pays, de faire de la femme au même titre que l’homme, un acteur à part entière du développement.
Elle est organisée par le Programme de Consolidation de l’État et du Monde Associatif (Pro-CEMA), en collaboration avec le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et l’Alphabétisation (MASPFA), avec l’appui financier de l’Union européenne.
Cet atelier de formation, a pour objectif de renforcer les capacités des membres des cellules focales genre issus de tous les ministères dans le domaine de l’équité et de l’égalité du genre.
Il s’agit de faire acquérir aux participantes et participants durant la formation, des compétences pratiques, des aptitudes et attitudes sur la thématique de l’égalité du genre ; de redynamiser les cellules focales genre dans l’exercice de leur mission.
Pour Mme Tèbiè Amoussou-Kouétété Mazalo (représentante du ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et l’Alphabétisation), cette rencontre est la résultante de la prise de conscience que, la seule voie possible pour combattre les inégalités sociales et leurs conséquences négatives, c’est de rechercher de l’équilibre entre les impératifs et les exigences sociales.
Elle souligné que pour réussir cette œuvre, il est essentiel que les principaux acteurs développent des réflexes leur permettant de prendre systématiquement en compte l’aspect genre dans leurs activités de gestion.
« Pour permettre aux membres desdites cellules de disposer des outils nécessaires à l’accomplissement de leurs missions, le présent atelier de formation est donc, une interpellation, un appel, non seulement, à une nouvelle dynamique, mais aussi et surtout, à une nouvelle vision de la gestion des affaires publiques », a précisé la représentante de la ministre.
« Le genre n’est pas une différence biologique, mais plutôt de différence culturelle. Il est utilisé pour désigner les constructions sociales et culturelles des masculinités et des féminités », a pour sa part souligné Moussa Ba (chef programme Pro-CEMA).
Ce dernier a souhaité qu’à la fin de cette rencontre, que le réflexe d’équité habite chacun des participants, afin que dans leurs départements ministériels respectifs, la dimension genre soit considérée.
De son côté, Assan Koku Bertin (préfet de Kloto) a fait cas de l’engagement de l’État togolais en faveur de la promotion de l’équité et de l’égalité du genre à travers des dispositions prises par le chef de l’État à travers l’institutionnalisation du genre dans les administrations togolaises.
Rappelons que le Programme de Consolidation de l’État et du Monde Associatif (Pro-CEMA) est le projet de renforcement de la société civile, de promotion de l’égalité du genre et de la culture, fruit de la coopération entre le Togo et l’Union européenne. Il s’étend sur l’ensemble du territoire entre 2018 et 2020. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE