Des acteurs de développement à la base et des parents ont été sensibilisés sur l’importance et la valeur des documents d’identité à Tohoun (environ 150 km au nord de Lomé), lors d’une campagne organisée par l’Association le Forum de la Jeunesse pour le Développement Durable (FOJEDD), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du lancement du projet : « Mon identité, Ma patrie » de ladite association.
Le projet a bénéficié de l’appui du ministère du Développement à la Base de l’Artisanat, de la Jeunesse et du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) pour une durée de deux mois. Il a pour objectif d’amener les parents et acteurs de développement à la base à mieux cerner la nécessité d’établir pour eux-mêmes et leurs progénitures, les documents d’identité tels que: les actes de naissance, la carte d’identité nationale, la nationalité.
Selon Emmanuel Sémondji (président de l’Association le Forum de la Jeunesse pour le Développement Durable /FOJEDD), l’initiative vise à inciter les populations du Moyen-Mono à l’établissement des documents à valeur identitaire, afin de leur permettre de jouir pleinement de leur droit citoyen et politique.
Ce dernier a convaincu son auditoire par de multiples exemples dont le cas des enfants sans naissance qui ne pourront pas passer les examens du CEPD et les étudiants sans la nationalité ne pouvant pas poursuivre les études universitaires.
Awity Djidjolé Messah Pierre (Maire de la commune 1) s’est réjoui de l’initiative, soulignant que le premier acte d’un enfant, c’est bien sa naissance.
« Nous avons besoin de nos enfants pour la construction de notre cité », a-t-il martelé.
Il a invité tous les acteurs en développement à tirer bénéfice de la rencontre, afin de se mettre à l’abri des difficultés que cause l’absence des documents d’identité.
Il a promis être un soutien pour tous ceux qui désirent avoir leur document d’identité, afin de mieux servir la commune.
MibaroTchablina Jean (secrétaire général de la préfecture du Moyen Mono), a pour sa part entretenu l’assistance sur le bien-fondé de l’acte de naissance, considéré comme le soubassement de l’identité nationale de l’être humaine.
« Les droits et devoirs ne sont possibles qu’à la présentation de l’acte de naissance », a-t-il expliqué. FIN
De Tohoun, Manu MESSAN