Une délégation du Nouvel Engagement Togolais (NET/opposition) conduite par son président Gerry Taama séjourne depuis samedi dans la région centrale, périple visant à mobiliser la base en vue de la présidentielle de 2020 et à prendre l’angle avec des garants des us et coutumes de la localité pour un scrutin apaisé.
Samedi, Gerry Taama et sa délégation ont rencontré l’Imam centrale de Sokodé, le chef spirituel des musulmans de la ville et ses collaborateurs. Ils ont également rendu visite au chef canton de Sokodé et celui de Tchawanda, sans oublier les chefs de Komah, ainsi que les notables.
« L’objectif principal de ces visites, c’est de contribuer à pacifier la ville de Sokodé et la préfecture Tchaoudjo. Nous avons exhorté toutes ces personnes ressources à aider à contribuer à la lutte contre les violences et à nous accompagner pour des élections pacifiques dans le pays. Car nous avons un rendez-vous très important en début d’année 2020 et comme vous le savez, quand la préfecture est enrhumée, c’est quasiment tout le pays qui est enrhumé », a déclaré M.Taama.
« Et par rapport à tout ce que la préfecture a connu entre 2017 et 2018, nous avons pensé qu’il important de faire cette démarche et puis, ensuite présenter de nouveau nos condoléances à toutes les personnes qui ont perdu des proches pendant cette période là », a-t-il précisé.
« Toutes ces personnes ressources rencontrées ont été impressionnées par la démarché de la délégation du NET », a ajouté le président du NET.
Rappelons que Sokodé est la ville qui a été fortement secouée par les grandes manifestations organisées par la coalition de l’opposition (C 14) entre août 2017 et décembre 2018 pour exiger les réformes et le départ du président Faure Gnassingbé.
Par ailleurs, la délégation du NET a aussi assisté l’installation du bureau cantonal du NET à Kparatao, des jeunes dynamiques et très déterminés.
La boucle a été bouclée par un meeting à Koussountou, dans la commune de Tchamba 2 où le NET a obtenu un siège de conseiller lors des dernières élections locales.
« On avait donc à cœur de rencontrer cette population pour échanger avec elle. Nous avons été particulièrement choqués d’apprendre que dans cette zone aussi reculée, le maïs se vendait entre 150 et 200F.CFA, alors que le sac d’engrais se vend comme il se vend partout à 14.000f. C’est un problème. En plus, la route est très mauvaise », a dénoncé M.Taama.
Le président du NET et sa délégation ont poursuivi leur périple ce dimanche dans d’autres localités. FIN
Edem Etonam EKUE