Noël Koutéra Bataka (ministre en charge de l’agriculture) a insisté ce week-end à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), sur la valorisation du potentiel du café et du cacao, précisant que ces deux produits ont des vertus et peuvent améliore les conditions de vie des populations non seulement sous la dimension économique, mais aussi nutritionnelle.
« Nous avons voulu dans le cadre de la campagne mondiale pour l’alimentation revenir sur cette dimension de la valorisation du potentiel du café et du cacao », a précisé le ministre.
« Le danger qui nous guette, c’est celui de la malbouffe ; de la mauvaise alimentation. Nous sommes donc en insécurité alimentaire par rapport à ce que nous consommons, par rapport à la qualité de ce que nous consommons », a déclaré M. Bataka.
Ce dernier a appelé tout le monde à agir comme le thème de la FAO le dit pour la campagne de téléfood.
« Pour agir, nous devons capitaliser sur nos efforts, faire la promotion de la consommation de nos produits locaux tel que le café et cacao», a précisé le ministre.
La campagne 2019/2020 de commercialisation du café et du cacao a été officiellement lancée vendredi à Kpalimé. Pour cette campagne, les prévisions d’exportation sont estimées à 13.000 tonnes : 6 000 tonnes pour le cacao et 7.000 tonnes pour le café.
Le café et le cacao occupent respectivement le deuxième et le troisième rang des produits agricoles d’exportation au Togo après le coton. Ils contribuent à 1,2% au PIB national et occupent environ 32.000 producteurs répartis dans les préfectures susmentionnées.
La campagne 2018-2019 a enregistré 40,5% de qualité supérieure et 59,5% de qualité courante pour le café et 78% de qualité supérieure et 22% de qualité courante pour le cacao. On note ainsi une amélioration de la qualité des produits exportés au cours de la campagne 2018-2019 de commercialisation. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE