Une cinquantaine de délégués pays, acteurs du monde culturel africain et international ont démarré ce mercredi à Lomé, un conclave de trois jours dans le cadre du 6ème congrès de la Fédération Internationale des Coalitions pour la Diversité Culturelle (FICDC), a constaté une journaliste de Savoir News.
Ce congrès se déclinera d’une part en une conférence panafricaine et d’autre part en une assemblée générale de la fédération.
La conférence panafricaine a pour but d’appuyer le rôle des organisations de la société civile du continent africain pour la mise en œuvre de la Convention de 2005 de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), dont l’une des conditions principales est l’adoption de politiques culturelles.
La conférence s’intéressera à la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO dans l’espace africain, aux avancées concernant les politiques culturelles au niveau national et régional, aux enjeux émergents de la diversité des expressions culturelles, aux innovations mises en œuvre pour affronter les défis actuels et futurs et à l’implication de la société civile dans ce processus.
« Le 6ème congrès de la FICDC est doublé d’une conférence panafricaine sur les politiques de mise en œuvre et de promotion de la diversité des expressions culturelles. L’UNESCO a adopté en 2005 la convention sur la protection et la valorisation de la diversité des expressions culturelles et dans cette convention que la plupart des États ont contracté, et il y a des engagements par rapport au développement du secteur culturel dans divers pays », a précisé Cyriaque Noussouglo (Vice-président de la FICDC).
« Mais le constat est que cet engagement n’est pas forcément traduit dans les faits notamment dans les pays africains. Dans presque beaucoup d’États, il y a des engagements qui doivent être pris pour que la diversité des expressions culturelles soit véritablement promue. Les États ont beaucoup à gagner de cette convention puisqu’elle consacre en droit international, la souveraineté des États pour agir dans leur secteur culturel propre, prendre des engagements, des politiques fermes en faveur de leur propre culture », a-t-il ajouté.
En marge de cette conférence panafricaine, l’assemblée générale de la FICDC, offrira quant à elle la possibilité d’une table-ronde avec des représentants africains et non-africains permettant de faire ressortir les meilleures pratiques en termes d’élaboration de politiques publiques.
Il s’agira surtout au cours de cette assemblée, de confirmer les orientations prises au 5ème congrès de la FICDC à Montréal (Canada) et aussi d’aborder les actions à court terme, les enjeux administratifs et de renouveler le conseil d’administration de la FICDC.
Rappelons que la FICDC — la voix des professionnels de la culture à travers le monde — a été fondée le 19 septembre 2007 à Séville (Espagne) et renferme une trentaine de coalitions nationaux ou d’associations militants dans le domaine de la culture et d’organisations professionnelles de défense et de promotions de la diversité culturelle dans le monde.
Ses coalitions membres représentent les créateurs, les artistes, les producteurs indépendants, les distributeurs, les radiodiffuseurs et les éditeurs dans les secteurs du livre, du cinéma, de la télévision, de la musique, du spectacle vivant et des arts visuels. FIN
Chrystelle MENSAH
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