Un groupe de partage d’expériences pour la protection des plages (G3P) a été lancé lors de l’atelier d’appropriation des ODD 13 et 14, organisé par le Cluster maritime d’Afrique francophone (CMAF), a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Selon les explications de Charles Gafan (Président du CMAF), il s’agit promouvoir l’espace maritime régional et de soutenir le développement des acteurs économiques du secteur marin, dans une finalité de développement durable.
« Il s’agit d’un groupe de discussion créé sur l’application « Telegram », afin de regrouper toutes les personnes morales ou physiques, soucieuses de la protection des plages. Le but est de favoriser le partage d’expériences, d’initiatives ou de projets entre les membres en vue d’enrichir leur portefeuille d’actions en matière de protection des plages », a-t-il expliqué M. Gafan.
Cet atelier qui marque la célébration de la journée mondiale de la mer, s’inscrit dans la droite ligne de la poursuite des actions du Cluster maritime d’Afrique Francophone, en vue de la sécurisation des espaces maritimes. Thème retenu : « Mieux connaitre les ODD 13 et 14 pour être un acteur de développement durable de l’économie bleue ».
Les travaux ont été lancés Mme Zouréhatou Tchakondo (ministre togolaise des Infrastructures et des transports) en présence de Damien Mama (Coordonnateur du système des Nations Unies) et de plusieurs membres du gouvernement.
— Dégradation des zones côtières, plus de 310 millions de dollars de pertes —
Selon Damien Mama, la dégradation zones côtières est élevée au Togo.
« Pour ce qui concerne le Togo, l’impact de la dégradation des écosystèmes marins est très négatif et très élevé. On estime à plus de 310 millions de dollars, les pertes annuelles du Togo en matière de dégradation des zones côtières, ce qui inclut bien sûr les inondations, l’augmentation des températures, les catastrophes, ainsi que l’érosion côtière », a expliqué M. Mama, soulignant que le « coût de la dégradation des zones côtières est élevé et cela appelle à l’action urgente ».
Pour la ministre des infrastructures et des transports, la question de l’économie bleue fait partie intégrante des préoccupations du gouvernement pour qui voit dans l’océan une chance, une opportunité.
La jeunesse très représentée à cet atelier, a invité les autorités nationales à plus d’actions en faveur de la protection des mers. Elle projette déjà des actions de salubrité au niveau de la plage.
Notons que le treizième objectif de développement vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques avec un focus sur le renforcement des capacités des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement. Cette ambition se traduit à chaque échelle : via le renforcement de la coopération internationale au travers notamment de l’opérationnalisation du fonds vert ; dans l’élaboration des politiques et planifications nationales, via la sensibilisation des citoyens et la mise en place de systèmes d’alertes rapides.
Selon l’ODD14, plus de trois milliards de personnes doivent leur moyen d’existence à la biodiversité marine et côtière, alors que la pollution marine résultant essentiellement de sources terrestres, atteint des niveaux alarmants, avec une moyenne de 13 000 morceaux de déchets plastiques présents sous chaque kilomètre carré d’océan. FIN
Edem Etonam EKUE