Les rideaux sont tombés vendredi, sur le 3ème colloque scientifique international de Kara (environ 420 km de Lomé), la dernière journée marquée par un panel « spécial PND », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Présidé par Assan Johnson (le Doyen de la FASEG de l’Université de Kara), ce panel a regroupé d’imminentes personnalités issues de grandes entreprises nationales notamment Nioto, Togo Invest, CCIT et la société d’eau minérale CLEVER, ainsi que le ministère de la planification et l’ANPE.
Les panelistes ont tour à tour présentés les opportunités d’emplois que les différents projets inscrits au PND 2018-2022 offrent à la jeunesse togolaise, ce qui permettra aux universitaires de voir la manière dont ils vont proposer leurs différentes offres de formation.
Pendant cinq jours, les participants venus de pays 16 pays d’Afrique et d’Europe ont réfléchi sur la façon dont les universités africaines peuvent se repositionner à l’heure des questions cruciales du développement, quels paradigmes adopter pour mieux répondre aux besoins liés au développement de l’Afrique.
Selon prof Komi Kpatcha (Directeur des affaires académiques et de la scolarité de l’UK), il faut innover.
« Il est clair que la formation classique ne répond plus au marché du travail. Donc il faut aller vers des innovations, des offres de formations originales qui tiennent compte des emplois émergents, afin que les jeunes qu’on va former ne tombent plus dans le chômage ».
Au total neuf ateliers ont été organisés lors de ce colloque.
La cérémonie de clôture dudit colloque a été marquée par la présentation du rapport des travaux, l’intervention de prof Tchaa Pali (Président du comité d’organisation) qui a remercié les participants pour leur assiduité et leur confiance en son équipe, confiance qui a permis une parfaite réussite.
En clôturant le colloque au nom du ministre de l’enseignement supérieur, Komla Sanda (le président de l’UK) a fait savoir que ce troisième colloque a été une réussite du point de vue du nombre de participants enregistré et du nombre d’ateliers.
« Les universités doivent permanemment s’interroger sur l’utilité de leurs prestations en interpelant tous les acteurs notamment, les enseignants, le personnel administratif et technique. L’université doit être perçue de nos jours comme une entreprise et l’Université de Kara est consciente de cette mutation. Elle entend donc jouer pleinement sa partition en accompagnant le gouvernement, les ONG et surtout les communautés dans l’accomplissement de leurs missions ». FIN
De Kara Peter MALOUMBA