Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a accordé une audience ce vendredi à Jean-Claude Kassi Brou (président de la Commission de la CEDEAO), rencontre en marge de la 74è session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Principal sujet abordé : la sécurité au sein de la sous-région. « Le défi majeur au niveau de la région, au niveau de la CEDEAO, c’est le défi sécuritaire », a déclaré Jean Claude Kassi Brou à sa sortie d’audience.
Précisons qu’un sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région s’est déroulé le 14 septembre dans la capitale burkinabè. Il était question lors de ce sommet de Ouagadougou, de l’amélioration de la coordination sécuritaire entre pays membres et l’avenir du G5 Sahel, dont l’efficacité pose de plus en plus question.
« Il y avait eu d’importantes décisions qui ont été prises. Donc, nous avons profité de cette audience pour faire le point avec le Président de la République des différentes décisions qui ont été prises à Ouagadougou. La feuille de route sur laquelle nous devons travailler doit être finalisée et présentée au sommet de décembre à Abuja », a précisé Jean Claude Kassi Brou.
Pour le Président de la Commission de la Cedeao, l’audience avec le chef de l’État togolais était une occasion d’évoquer «les questions liées à l’agenda de l’intégration régionale, des questions surtout liées au commerce régional et aux infrastructures puisque nous avons un grand programme d’infrastructures dans la région».
Précisons que le chef de l’État Faure Gnassingbé (dans le cadre de la 74ème session des Nations Unies) a participé jeudi à une rencontre de haut niveau sur les défis et menaces à la consolidation de la paix au Burkina Faso, une réunion co-présidée par Roc Marc Christian Kaboré (président burkinabè) et Antonio de Aguiar Patriota (président de la commission des Nations unies pour la consolidation de la paix).
« C’est avec responsabilité que j’ai participé ce jour à la réunion de haut niveau organisée par le Burkina Faso, en collaboration avec la Commission de la consolidation de la paix des Nations unies au Burkina Faso. Les défis sécuritaires auxquels fait face notre sous-région nous préoccupent et nous interpellent tous. », avait affirmé Faure Gnassingbé à la fin de cette réunion.
L’unanimité s’était dégagée au cours de cette rencontre pour la mobilisation des moyens, en vue de combattre efficacement le terrorisme qui déstabilise les économies, avec des conséquences humanitaires désastreuses. FIN
De New York, Crédo TETTEH