New York: Inauguration de « Africa Center » suivi d’un forum en présence de Faure Gnassingbé

Des panélistes, lors du forum.

En marge des travaux de la 74 ème Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a assisté lundi à l’inauguration de « Africa Center » (immeuble Aliko Dangote au quartier Harlem à New York), un centre de promotion de la culture, de la politique de développement et des échanges commerciaux.

La cérémonie a donné lieu à un forum sur l’avenir du développement du Continent africain animé par Aliko Dangote, Mo Ibrahim et Bill Gates.

Selon les promoteurs, AFRICA CENTER fournit une passerelle pour l’engagement de l’Afrique contemporaine dans une nouvelle voie de croissance économique et de développement.

 Ainsi donc, la politique du Centre  repose  sur l’idée que le marché émergent d’un milliard de personnes que constitue le continent africain et qui est caractérisé par une diversité de ressources extraordinaires est incontournable pour la construction d’un avenir prospère et sûr pour le monde.

« C’est une vérité souvent méconnue que l’Afrique est le berceau de l’humanité. A Africa Center, nous visons à explorer nos points communs, ainsi que nos différences en partant du point de départ de notre humanité commune, de notre histoire commune et de notre avenir commun. Car notre avenir sera façonné par cette Afrique», ont affirmé Hadeel ibrahim et Chelsea Clinton, coprésidents de Africa Center.

Ainsi l’Africa Center se donne pour ambition de valoriser la culture commune, d’intensifier les échanges commerciaux sur une base d’égalité et de promouvoir des politiques de développement dans une vision d’action collective et participative tant au niveau régional qu’international.

L’Afrique est le continent le plus ancien du monde et bien qu’elle abrite la population la plus jeune, elle englobe une immense superficie, mais une population relativement petite par rapport à sa taille et possède de grandes ressources naturelles et un énorme potentiel humain.

Et cette dynamique unique, selon les promoteurs d’Africa Center, place l’Afrique au centre du discours mondial et Africa Center servira de plateforme et de plaque tournante pour cette discussion.

Pour Aliko Dangote, investisseur industriel, « Africa Center représente une opportunité pour réécrire l’histoire de l’Afrique que je connais et vis au quotidien. Des sociétés telles que Dangote Group sont à l’avant-garde de la redéfinition du monde sur ce que les Africains peuvent accomplir avec les bons partenaires. Faire connaître l’Afrique sous un nouveau jour et positif, est ce qui rend ce projet intéressant et que j’ai le plaisir de soutenir par le biais de ma fondation ».

 

Nouvelles voies pour promouvoir le développement de l’Afrique

 

Précisons que  dans la dynamique de lancement des activités de ce centre en présence du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, Aliko Dangote, Mo Ibahim et Bill Gates, ont animé un panel axé sur les nouvelles voies pour promouvoir le développement du continent africain.

Ils ont mis le doigt sur certains défis à relever notamment l’éducation par la mise en place d’un nouveau système, l’investissement dans les échanges commerciaux, et la lutte contre la corruption, le tout dans une vision de coopération régionale et internationale.

Aliko Dangote,  Mo Ibahim et Bill Gates ont aussi relevé que la jeunesse qui consiste la frange majoritaire de la population, recèle de véritables potentiels pour impulser la croissance économique et le développement du continent africain.

Cependant, si la prise en charge de cette frange de la population, précisent-ils, n’est pas adéquate, l’espoir d’un développement du continent n’est pas permis. D’où  la nécessité d’investir dans la jeunesse, dans l’agriculture pour créer de l’emploi à cette jeunesse. Il s’agira également d’investir dans la transformation des produits agricoles  pour créer de la plus-value.

Abordant l’aspect de l’éducation,  les panélistes ont insisté sur la mise en place d’un système qui prend en charge le développement personnel des jeunes et valoriser un système qui vise le savoir, le savoir être et le savoir-faire, de façon à inculquer  justement à ces jeunes des capacités d’entreprendre.

« L’Afrique est la nouvelle frontière pour les entreprises. Avec une croissance sans précédent dans le secteur des ressources naturelles et dans l’industrie des services, l’Afrique  prend enfin un tournant. Ce qui sous-tend la croissance, c’est l’amélioration de la gouvernance, de la transparence, du genre et des droits de l’homme au cours de la dernière décennie », a affirmé l’entrepreneur et philanthrope Mo Ibrahim. FIN

 

De New York, Crédo TETTEH