Faure Gnassingbé, aux côtés d’Antonio Guterres lundi au siège des Nations Unies

Faure Gnassingbé, lors du Sommet.

Présents à New York dans le cadre de la 74è Assemblée générale des Nations Unies, plusieurs dirigeants mondiaux dont le président Faure Gnassingbé ont assisté lundi au Sommet Action Climat, rencontre visant à redonner de la vigueur à l’accord de Paris.

Organisé par le Secrétaire général de l’ONU António Guterres, ce sommet sur l’action par le climat s’entend comme une étape déterminante dans la coopération politique internationale et incitera de vastes mouvements de soutien au cœur de l’économie réelle, afin de relever les défis qui se posent.

« Si nous ne changeons pas d’urgence nos modes de vie, nous mettons en péril la vie elle-même », a averti M. Guterres à la tribune.

Ce dernier a lancé un vibrant appel à l’adresse des dirigeants du monde, leur rappelant leur obligation « de tout faire pour mettre fin à la crise climatique ».

« La science nous dit qu’avec notre trajectoire actuelle, nous devons faire face à un réchauffement global d’au moins 3 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Je ne serai pas là, mais mes petites-filles le seront, et vos petits-enfants aussi. Je refuse d’être complice de la destruction de leur maison et de leur seule maison », a lancé M. Guterres.

« C’est mon obligation – notre obligation – de tout faire pour mettre fin à la crise climatique avant qu’elle n’entraîne notre fin. Le temps presse. Mais ce n’est pas trop tard ».

Pour le secrétaire général des Nations Unies, ce n’est pas un sommet de négociation sur le climat.

« Nous avons assez discuté. Ce n’est pas un sommet de négociation sur le climat, car nous ne négocions pas avec la nature. C’est un sommet d’action sur le climat », a-t-il précisé.

Ce sommet sur l’action par le climat est un rendez-vous d’engagements internationaux et de présentation des initiatives préparées par les coalitions.

Précisons qu’après ce sommet, Faure Gnassingbé a également pris part à un événement de haut niveau sur l’appel mondial pour protéger la liberté de religion, organisé par le président américain Donal Trump.

Notons que le président togolais sera à la tribune des Nations Unies mercredi pour son message. FIN

 

De New York, Crédo TETTEH