Le livre « Construisons une communauté de destin pour l’humanité » (version française) du président chinois Xi Jinping, a été officiellement lancé ce mardi à l’Assemblée nationale, à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année.
Le bouquin a été lancé par Mme Yawa Djigbodi Tsegan (présidente de l’Assemblée nationale) et Qu Qingshan (directeur de l’Institut de recherche sur l’histoire du Parti Communiste Chinois), en présence du Premier ministre Selom Komi Klassou. Plusieurs ministres étaient aussi présents, ainsi que certains responsables du Parti Communiste Chinois.
L’ouvrage qui met en exergue les grandes lignes de la diplomatie chinoise et la vision de la Chine pour l’humanité, a repris plusieurs grands discours et articles du président chinois.
Le concept de communauté de destin pour l’humanité a été présenté par Xi Jinping pour la première fois en 2013.
A l’époque, M.Xi a indiqué que construire une communauté de destin pour l’humanité consistait, en substance, à relier étroitement l’avenir et le destin de chaque nation et de chaque pays, à partager le bonheur et le malheur, et de faire de la planète Terre une famille harmonieuse.
« Face à des menaces de plus en plus complexes et intégrées, nous ne devons pas lutter seul, ni vénérer la force militaire ».
Selon lui, tous les pays devaient poursuivre un nouveau concept de sécurité caractérisé par le développement commun, complet, coopératif et durable.
Ils doivent créer un environnement de sécurité juste, équitable et partagé, afin d’éliminer conjointement la cause fondamentale des guerres et d’aider les personnes à sortir des douleurs de la guerre.
Parallèlement, les pays doivent s’efforcer d’éliminer la pauvreté et de promouvoir la prospérité commune.
A travers son concept, le dirigeant chinois appelle le monde à promouvoir une mondialisation économique ouverte, inclusive, bénéfique, équilibrée et gagnant-gagnant, à apporter des bénéfices à tous les pays, et à bâtir une vie confortable pour les enfants à travers le monde.
Cet appel a été à nouveau lancé lors du dernier sommet sino-africain du Focac tenu début septembre 2018 et avait reçu le soutien du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Ce dernier avait, dans son intervention à la table-ronde des Chefs d’Etat, souligné que « la Chine et l’Afrique auront des destins liés au 21ème siècle, qu’on le veuille ou non ». FIN
Edem Etonam EKUE