Démarrée vendredi, la deuxième édition de l’été du social, a pris fin ce dimanche à Sokodé (environ 335 km au nord de Lomé), événement placé sous le thème : « La décentralisation au Togo: quelle place pour la protection des droits des enfants surtout ceux dits sorciers? », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
L’Eté du social est un événement visant à valoriser les interventions sociales et les repositionner au centre du développement intégral et inclusif dans un contexte où les acteurs du social semblent se mettre en arrière-plan au Togo.
Cette édition a regroupé au Centre Kandyaa de l’Ong Creuset-Togo, les travailleurs sociaux de l’association des Professionnels du Développement Social (PDS-Togo).
La première édition de « l’été du social » s’était déroulée à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) et avait eu le mérite de rassembler des professionnels du travail social autour de riches échanges sur leur métier et des jalons ont été jetés pour renforcer les capacités des travailleurs sociaux, afin de faire autrement les interventions dans le social pour plus d’impact dans la vie des cibles, surtout les populations les plus vulnérables.
Pour le compte de cette deuxième édition, « l’été du social » a mis au centre des échanges, les droits des enfants surtout ceux exclus notamment les enfants dits sorciers dans le contexte de la décentralisation au Togo.
En prélude au panel, les participants ont été invités à courir pour une cause écologique à travers l’écojogging qui consiste à débarrasser les sachets qui jonchent les rues de la ville de Sokodé.
Cette activité a connu la participation d’une dizaine d’enfants du centre Kandyaa. Au total 58 kg de sachets ont été recueillis et seront recyclés.
Après cette activité sportive où les travailleurs sociaux ont couru pour une cause écologique, les participants à cette deuxième édition de l’été du social, se sont retrouvés en salle de conférence pour les travaux du panel.
Plusieurs sous-thèmes ont été abordés par les panélistes et les participants: quelles dispositions prendre pour amener les futures communes du Togo à prendre en main la protection des droits des enfants en général et ceux des enfants dits sorciers en particulier ? Quelle est la part des Organisations de la Société Civile, notamment de PDS-Togo dans ce processus ? Comment s’assurer que la gestion des affaires à la base, intègre la participation des enfants et jeunes en tant qu’agents de changement ? FIN
De Sokodé, Brice EWAI
