Des acteurs impliqués dans le transport des marchandises dangereuses (cas des produits chimiques) sont formés depuis mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur le cadre légal et réglementaire régissant le secteur, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initiée par l’Autorité de Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC-Togo), cette formation de trois jours leur offre notamment l’occasion de revisiter les normes internationales et nationales concernant le transport des marchandises dangereuses.
La formation leur permettra aussi d’aborder — dans un esprit de responsabilité partagée — les défis liés à la gestion du transport de ces marchandises au Togo et enfin d’initier, au regard des manquements, des mesures nationales visant à renforcer les capacités des acteurs de ce secteur d’activités.
Les participants suivront des communications sur le cadre légal réglementaire du Transport des marchandises dangereuses au Togo notamment sur la convention sur l’interdiction des armes chimiques et son importance pour les États parties, les lois et règlement relatifs au transport des marchandises dangereuses au Togo, les mesures de contrôle liées au transport des marchandises dangereuses au Togo, le régime de transfert de la convention et sur l’interdiction des armes chimiques etc…
Dans son intervention à l’ouverture des travaux, le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin a invité les participants à créer une synergie et à observer des mesures idoines dans la circulation de ces marchandises, sous peine de voir leur image altérée et leur responsabilité engagée en cas d’incident ou d’utilisation malveillant de produits dont ils ont le contrôle.
« Le contrôle de la circulation des produits chimiques, y compris leur transport est un défi majeur à relever pour tous les pays », a souligné Assan Koku Bertin.
Pour Pr. Pakoupati Bruno Boyode (président de l’ANIAC-Togo), le transport des matières dangereuses est soumis à des réglementations internationales qui visent à garantir la sécurité du public et du personnel impliqué dans le transfert et le stockage de ces matières dans les domaines du transport routier, aérien, maritime et ferroviaire.
« L’adoption à l’échelle internationale de ce système de classification, de nomenclature, d’emballage, de marquage, d’étiquetage et de documentation a engendré une simplification des opérations de transport et de manutention, et accéléré en cas de besoin, la mise en place de dispositifs de contrôle approfondis », a-t-il précisé.
Ces dispositifs, a-t-il ajouté, permettent également en cas d’accident de limiter les risques pour les secours ainsi que pour l’environnement. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE