La peste porcine africaine sévit depuis plus de trois semaines dans le village de Massouhin non loin de l’Etat-major (Lomé) où 600 porcs sont abattus par la direction de l’élevage, a appris l’Agence Savoir News auprès du ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique. L’épidémie qui s’est déclarée fin juillet dans une ferme dans ce village, a ravagé plusieurs porcs.
« Rapidement, des prélèvements ont été effectués. Les analyses ont révélé qu’il s’agit bien de la peste porcine africaine. Juste après la confirmation des analyses, le ministre en charge de la production animale et halieutique a signé un arrêté portant déclaration d’infection dans la zone », a expliqué Dr. Anani Adéniran Bankolé (Epidémiologiste à la direction de l’élevage).
Plusieurs mesures sont donc prises, a-t-il précisé : le contrôle du mouvement des animaux et l’abattage de tous les animaux dans la zone.
Ainsi, environ 600 porcs ont été déjà abattus par la direction de l’élevage.
« Des élevages ont été désinfectés et un vide sanitaire sera observé pendant un certain nombre de mois pour s’assurer de l’inactivation du virus », a précisé Dr. Bankolé, avant da rassurer : «Ce n’est pas une maladie qui attaque l’homme. Vous pouvez consommer la viande de porc».
Rappelons que la peste porcine africaine (en anglais, african swine fever) est une maladie animale qui touche les porcs, mais aussi les sangliers, les phacochères, les potamochères et les tiques, qui en sont le vecteur probable.
Le virus ne menace pas la santé humaine, mais étant hautement mortel pour les cochons et des espèces-gibier, il est source d’importants dégâts socio-économiques. C’est donc une maladie à enjeu vétérinaire et à déclaration obligatoire. FIN
Edem Etonam EKUE