Environ 76 Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) sont dénombrés au Togo à fin mars 2019, alors que le gouvernement avait lancé en janvier 2014 le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), en partenariat avec une vingtaine d’entre eux : Tel est le tableau dressé par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur la situation du secteur de la microfinance dans les États membres de l’UMOA au titre du premier trimestre de l’année 2019.
L’objectif reste l’autonomisation des catégories sociales exclues du système formel de financement. Et depuis, les années se suivent et la finance inclusive connaît un succès, comme le prouve à nouveau le dernier rapport de la BCEAO.
Selon le rapport, dans l’UMOA, «l’examen des indicateurs d’intermédiation des SFD de l’Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l’inclusion financière».
Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s’est établi à 1.390,8 milliards de FCFA contre 1.248,7 milliard de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 11,4%.
Cette progression est nettement enregistrée au Togo (+16,0%). Un succès plaçant le Togo comme le deuxième pays le plus performant dans la région en terme d’inclusion financière.
S’agissant de l’encours des crédits des SFD de l’Union, il s’est accru de 9,9% par rapport à son niveau à fin mars 2018, pour ressortir à 1.388,9 milliards de FCFA.
Cette hausse a été aussi constatée et relevée au Togo de +15,3%.
Alors que le Sénégal (+9,8%), la Côte d’Ivoire (+8,1%) ou le Burkina (+7,5%) réalisent moins.
Confirmant ainsi le dynamisme entretenu et l’impact visé par ce programme de lutte contre la pauvreté. Quant à l’encours moyen des financements par bénéficiaire, il a augmenté, en ressortant au niveau d’environ 200.000 FCFA à fin mars 2019 contre 150.000 FCFA une année auparavant.
Ces résultats relayés par le rapport de la BCEAO, confirment l’effort du gouvernement togolais dans la lutte contre la pauvreté par l’inclusion financière. FIN
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