Phil Bryant (Gouverneur de l’État de Mississippi) en visite au Togo depuis dimanche, s’est rendu ce mardi à l’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) en Aquaculture d’Elavagnon où il s’est dit impressionné de voir un centre de formation « formidable ».
En compagnie de Mme Yawa Tsegan Djigbodi (Présidente de l’Assemblée nationale togolaise), des ministres et de Mme Reckya Madougou (conseillère spéciale), le Gouverneur de l’État de Mississippi est allé s’enquérir des réalités de ce centre inauguré en juin 2019 par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé.
« J’ai vu un centre de formation remarquable et très formidable. Nous savons tous que l’agriculture et l’aquaculture sont très importantes pour le développement d’un pays. C’est un centre qui a une technologie haut de gamme et vous devez en être fiers », a déclaré Phil Bryant.
Ce dernier a parcouru les différents compartiments de l’IFAD. A pas de charge, le haut responsable américain a visité les bâtiments de l’internat, les étangs, l’écloserie, les équipements de pré grossissement et de grossissement, les appareils de transformation, le restaurant, la salle informatique et les salles de classe numérisées.
« Vous avez des technologies très avancées », a qualifié M.Bryant, debout dans l’une des salles de classe d’une quinzaine d’apprenants, quand il a été procédé à la résolution d’une équation mathématique à deux inconnues.
Le problème posé portait sur un fait concret : un fermier qui devrait faire des calculs sur l’achat d’alevins. A ce niveau, comme à tous les autres, l’étonnement du gouverneur de l’Etat de Mississippi était grand.
Il sera davantage étonné quand le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique appuyé par d’autres personnalités, lui ont expliqué la stratégie dans laquelle s’inscrit la création de cet IFAD, le premier sur les dix prévus.
D’ailleurs, le second est en construction dans le septentrion et sera consacré à l’élevage, a expliqué le ministre Koutéra Bataka.
Il a surtout développé la stratégie d’actions qui positionne les IFAD dans la réalisation des axes 1 et 2 du Plan national de développement 2018-2022.
Rappelons qu’à l’IFAD d’Elavagnon, les 60 apprenants en formation proviennent de toutes les régions du pays. L’appel à candidatures est déjà lancé pour recruter la deuxième promotion.
L’idée étant de former le maximum de jeunes à l’aquaculture, un sous-secteur porteur, a fait savoir le directeur de l’IFAD d’Elavagnon. FIN
Edem Etonam EKUE