Le bilan de parcours de la Politique Nationale de Développement à la Base (PNDB) est « satisfaisant », tel est le résultat dégagé à l’issue d’un atelier de partage et de validation des résultats de l’étude réalisée avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a constaté l’Agence Savoir News.
La PNDB constitue un levier efficace de lutte contre la pauvreté et d’amélioration durable des conditions de vie des communautés à la base.
La rencontre a été présidée par Mme Victoire Tomégah-Dogbé (ministre du développement la base), en présence du préfet d’Agoè-Nyivé, Hodabalo Awaté.
La PNDB a été adopté par le gouvernement en conseil des ministres septembre 2012. Ainsi, plus de 92 milliards de F CFA mobilisés pour mettre en œuvre cette politique entre 2012-2017.
« Aujourd’hui, ce bilan nous permet de voir que nous avons quand même accompagné les populations à la mise en place d’un certain nombre d’infrastructures en collaboration avec les ministères sectoriels, les différents acteurs notamment la société civile et les communautés de développement à la base », a déclaré Mme Tomégah-Dogbé.
L’autre élément, a-t-elle souligné, ce sont les filets sociaux : cantines scolaires, transferts monétaires, travaux à haute intensité de main d’œuvre.
Selon la ministre, « le pays a enregistré des résultats élogieux, puisque nous avons près de 100.000 élèves qui bénéficient d’un repas scolaire chaud, environ 30.000 ménages qui reçoivent une bourse pour subvenir aux besoins des enfants en matière de nutrition etc… ».
« Ce sont des actions qui sont reconnues très importantes dans notre pays et qui vont être portées à échelle, car telle est la volonté du chef de l’État. Voilà un peu, ce que ressort le bilan de parcourt de notre politique qui donne des résultats satisfaisants ».
« Nous devons passer maintenant à échelle et faire en sorte qu’on puisse avoir une couverture beaucoup plus nationale, parce que nous avons des localités qui ont aussi des besoins à satisfaire. Le résultat obtenu est le fruit d’une bonne collaboration entre les services du ministère et les autres secteurs. C’est une action collégiale», a-t-elle ajouté.
Notons que l’investissement a permis également de mettre l’accent sur le renforcement des capacités à la base qui a globalement permis à 1.535 villages ou quartiers de villes, de disposer de plans d’actions et de financer les micro-projets de 1650 communautés de bénéficier de financements de leurs. 8616 Groupements d’Intérêt Économique (GIE) ont été par également été restructurés. Plus de 2605 infrastructures socio-communautaires de base (salles de classes, d’unités de soins périphériques, de forages, de hangars de marché etc…) ont été réalisées. La composante « promotion des filets sociaux » a permis d’octroyer des transferts monétaires à 30.000 femmes, de créer plus de 27.000 emplois temporaires. Plus de 29 millions de repas chauds en tout, ont été servis dans 305 écoles etc… FIN
Junior AUREL