Responsables des organisations de la presse et des différents organes de la presse officielle, ainsi que les membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ont démarré ce mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), l’étude de l’avant-projet de loi portant code de la presse et de la communication, en vue de sa validation, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette rencontre de trois jours, a reçu l’appui financier du Projet de Formation et d’Appui au Secteur de l’Audiovisuel et des Medias (PROFAMED). Le texte a été élaboré par le ministère chargé de la communication en concertation avec la HAAC.
Il s’agit de permettre à l’ensemble des acteurs des médias de s’imprégner du projet de loi, d’apporter leurs observations et amendements en vue de l’améliorer ou de le consolider, afin que le texte soit adopté de façon consensuelle.
Ainsi durant les trois jours, les participants vont examiner, réélire et valider cet avant-projet de loi portant modification du code de la presse et de la communication, un document de 35 pages subdivisé en quatre titres, 190 articles ancien comme nouveaux.
Ce nouveau code de la presse et de la communication, une fois adopté sera un cadre où les principes de compétences vont permettre aux médias de relever le défi de la professionnalisation, de la viabilité juridique et économique du secteur de la presse, dans le respect des règles déontologiques et éthiques.
Il apportera des évolutions positives à la profession, comme la redéfinition du profil et su statut du journaliste togolais, la consécration de la notion d’entreprise de presse, la prise en compte des médias en ligne.
Il constituera également une étape déterminante dans l’amélioration de la gouvernance des médias, afin de leur permettre de s’adapter aux exigences de la concurrence.
Télou Pitalounani (président de la HAAC) a invité les participants à faire des travaux de Kpalimé un succès en apportant des contributions pertinentes et responsables aux modifications qui leur sont proposées.
Il les a conviés à des débats francs, riches, dépassionnés, pour offrir à la presse togolaise, un code qui s’enracine non seulement dans les réalités du pays, mais reste cependant ouvert, non seulement aux nouvelles technologies dans le domaine, mais également et surtout à l’environnement médiatique de la région et du continent.
La révision du code de la presse et de la communication est une étape déterminante dans la professionnalisation des acteurs des médias, dans l’amélioration de la gouvernance de ceux-ci et dans l’acquisition des capacités pouvant leur permettre de résister aux exigences de la concurrence dans le monde médiatique.
Auparavant le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, avait souligné que la communication est un des moteurs et le baromètre de la démocratie.
Aussi, a-t-il salué les efforts des autorités du pays qui ont su doter le Togo des meilleurs en matière de la presse.
Il a invité les participants à travailler dans un climat empreint de convivialité pour que les résultats assignés à cet atelier soient atteints pour le bien de la démocratie. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE