La journée mondiale de la population a été célébrée un peu partout dans le monde ce 11 juillet, date dédiée par la communauté internationale pour faire un tour d’horizon des avancées mais aussi des freins et perspectives pour le mieux-être de l’humain.
Au Togo, cette célébration co-organisée jeudi à Lomé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le ministère de la planification du développement et de la coopération, a été l’occasion de faire un zoom sur les actions du gouvernement togolais pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
Placée sous le thème mondial : «25 ans de la CIPD: Accélérer la promesse !», la journée mondiale de la population de cette année coïncide avec les 25 ans de Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD), tenue en septembre 1994 au Caire, occasionnant ainsi une double célébration.
« Le thème de cette année est motivé par le souci de la communauté internationale et des gouvernements de rendre compte des engagements qu’ils prennent à l’endroit des populations. En 1994, la communauté internationale s’est engagée à travailler pour l’amélioration des conditions de vie des populations et particulièrement à faire en sorte que les hommes, les femmes, les jeunes, les enfants puissent jouir effectivement de leurs droits en santé sexuelle et de la reproduction. Cela regroupe toutes les questions liées à la santé maternelle, à la contraception moderne, à la lutte contre les violences basées sur le genre, à la préservation des jeunes contre les infections à VIH et contre les grossesses précoces», a souligné Joël Koffi Vidzrakou (représentant assistant de l’UNFPA).
« 25 ans après, nous faisons le bilan et les résultats montrent que des choses intéressantes ont été faites, mais il y a encore du chemin. Raison pour laquelle il faut accélérer et mieux travailler pour faire en sorte que ce que nous avons promis au Caire se réalise », a ajouté M. Vidzrakou.
« En jetant un regard rétrospectif sur notre parcours commun depuis le Caire, nous pouvons légitimement nous réjouir des résultats obtenus au plan mondial, régional et national dans la recherche du bien-être des populations et dans la jouissance effective par tous des droits et choix en santé sexuelle et de la reproduction », a confié pour sa part Damien Mama (coordonnateur du système des nations unies au Togo).
Au Togo, sur le plan des avancées, il a été noté une amélioration de la santé maternelle et infantile, du taux de mortalité maternel, du taux de prévalence contraceptif (qui est aujourd’hui de 22%) et une diminution de l’indice synthétique de fécondité qui est passé de 6,8 enfants par femme à 4,8.
« Tenir la promesse faite à nos populations, nous appelle a plus d’engagements, de sacrifices et de détermination en vue de répondre aux besoins non satisfaits en matière de sante, d’éducation, de nutrition, de logement et d’égalité de jouissance des droits et des retombés de la croissance économique », a déclaré pour sa part Mme Ayawovi Demba Tignokpa (ministre de la planification du développement et de la coopération).
« Tenir la promesse, c’est aussi poursuivre le développement en prenant en compte les populations les plus vulnérables avec des actions spécifiques et ciblées. C’est dans cette optique que le gouvernement poursuit les efforts dans la mise en œuvre des programmes tels que le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV), le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI). Tenir la promesse c’est enfin, poursuivre le processus de développement dans une approche inclusive qui ne laisse personne pour compte », a-t-elle ajouté.
Les Nations Unies en appellent à la mobilisation de tous, des gouvernements mais aussi de la société civile, des leaders religieux pour travailler et faire en sorte que l’accès universel aux grandes décisions de la CIPD soit une réalité. FIN
Chrystelle MENSAH
