Les délégués des Coopératives de producteurs de Café et de Cacao, membres de la Fédération des Unions des Sociétés Coopératives des Producteurs de Café et de Cacao du Togo (FUPROCAT COOP-CA), ont fait le bilan des activités de l’année 2018 lors de leur assemblée générale ordinaire tenue à Kpalimé (environ 120 km au Nord de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Etaient aussi présents à ce rendez-vous annuel : Koku Bertin Assan (préfet de Kloto), les membres du conseil d’administration et du conseil de surveillance ainsi que les partenaires de la FUPROCAT COOP-CA.
Au cours des travaux, les délégués des douze unions ont adopté les différents rapports des activités réalisées durant l’année 2018, notamment le rapport de gestion, le rapport technique, le rapport financier ainsi que ceux du conseil de surveillance et du commissariat aux comptes.
Au terme des différents rapports, il ressort qu’au cours de l’année 2018, le bilan financier est équilibré au total actif et passif net pour un montant net de 194,822 millions de F.CFA avec un résultat négatif de 6,031 millions de F.CFA. La dette financière de 1,965 million de F.CFA est une provision qui est constituée pour le départ à la retraite du personnel.
Les difficultés rencontrées sont inhérentes à la non disponibilité de l’engrais cacao, au défaut de libération des parts de certaines unions, à l’endettement considérable de certaines SCPCC et des élus rendant inéligibles la majorité des SCPCC au crédit de MGPCC Dékawowo, le captage de café et de cacao dans plus de la moitié des unions.
Le conseil d’administration se donne comme défis: recouvrer d’ici 2020 au moins la moitié des créances du réseau, trouver des stratégies pour éviter des endettements et mobiliser les ressources financières internes à la direction exécutive en développant des services d’affaires rentables.
Il se propose également d’accélérer la réalisation des recommandations formulées à l’atelier de revue des processus d’immatriculation et de mutation afin d’ être éligible au PASA II, organiser le suivi évaluation post-formation et de travailler sur des leviers pour accroître les rendements des cultures.
En terme de perspectives, la fédération se propose d’ici 2022 de contribuer à protéger les vergers caféiers et cacaoyers contre les dégâts des feux de végétation, de régler l’ombrage de 5.000 ha de plantations caféières et cacaoyères, à travers la production et l’installation de 125.000 jeunes plants fertilisables et de bois d’œuvre.
Il entend également créer 1500 hectares de nouvelles plantations de cacaoyères, receper 5500 hectares d’anciennes plantations de café, améliorer les revenus des planteurs de café et de cacao d’au moins 10% par rapport aux non adhérents des SCPCC, afin de gérer les SCPCC et les USCPCC «COOP-CA» et la FUPROCAT «COOP-CA» comme de véritables entreprises coopératives qui sont effectivement valables et rentables.
Le préfet de Kloto a félicité tous les acteurs de la filière café et cacao pour leur engagement au service du développement et les a invité à faire en sorte que le café et le cacao participent encore à l’économie nationale comme cela a été cas dans le passé.
« Vous avez écouté l’appel du gouvernement pour faire ce qu’il vous demande, l’autorité ne peut que, vous accompagner donc ayez toujours le désir d’avancer et d’être excellent », a souligné Koku Bertin Assan.
Il les a invités à aplanir leurs divergences et à œuvrer pour la transformation du café et du cacao.
Essolakena Karabou (président du conseil d’administration) a de son côté, rassuré les membres des signaux en activités qui décollent dans plusieurs actions.
Il a précisé que l’État s’est engagé à les accompagner en terme d’engrais spécifique NPK 20.10.10., déjà disponible par rapport à leur programme quinquennal, celui du recepage des vieilles plantations de caféiers et de cacaoyers.
« Depuis 2018 jusqu’à ce jour, nous avons recepé les vieilles plantations. Nous saluons l’effort de l’État à nous accompagner pendant les trois années à venir 2018-2020 », a indiqué M. Karabou.
Ce dernier a félicité le ministère de l’Agriculture et son ministre qui par le volet PASA, a permis de renforcer les capacités des coopératives de base et des douze unions, d’assurer le contrôle interne, ce qui a permis de déceler certaines malversations et de redresser les pentes. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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