Le « mercredi de l’entrepreneur », journée d’information et de formation de ce mois de juin, s’est déroulé à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) et a regroupé opérateurs économiques, promoteurs d’entreprises et chefs entrepreneurs ainsi que les artisans de la ville autour du thème « comment obtenir un accompagnement technique ou financier de l’ANPGF », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initiative de l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANPGF), « mercredi de l’entrepreneur » se déroule souvent à Lomé, mais depuis quelques mois, certaines villes abritent l’événement.
Ces rencontres entendent non seulement outiller les participants sur les documents constitutifs du dossier de demande de financement, mais aussi les conditions d’éligibilité des dossiers, le processus de traitement des demandes d’accompagnement et les critères de validation.
Au cours de la rencontre, Mme Naka Gnassingbé de Souza (directrice générale de l’ANPGF) — avec la facilitation du président du comité de direction de l’ANPGF Ahoomey-Zunu Gaël — a présenté aux participants, l’historique, les missions et objectifs ainsi que les services de l’ANPGF, l’accompagnement technique et financier, les conditions d’éligibilité, les demandes et montage de dossiers, le partenariat, les réalisations et perspectives.
Elle a rappelé aux opérateurs économiques et chefs d’entreprises et artisans, le dispositif d’accompagnement des PME/PMI mis en place par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en collaboration avec le ministère en charge du développement du secteur privé.
Ce dispositif envisage la promotion des PME, l’amélioration de l’encadrement des entreprises, le refinancement des créances bancaires sur les PME et la diversification des instruments financiers adaptés à leur financement. Pour bénéficier de cet accompagnement, trois critères doivent être remplis par les entreprises.
Elles doivent être une entreprise autonome, productrice de biens ou services marchands, immatriculée au registre du commerce et de crédit mobilier ou à tout autre registre équivalent en tenant lieu, avoir un chiffre d’affaires hors taxes annuel qui n’excède pas un milliard de francs CFA et se conformer à l’obligation légale de produire des états financiers selon les dispositions en vigueur.
Pour Mme Naka Gnassingbé de Souza, l’ANPGF en dix années a accordé à environ 300 PME/PM, des financements à hauteur de huit milliards de FCFA, précisant que loin de se satisfaire de ce bilan, force est de constater que de nombreux porteurs d’idées ou chefs d’entreprises togolais sont encore à la recherche d’un accompagnement adéquat, financier ou même technique.
Elle a invité les porteurs d’idées à approcher les services de l’ANPGF pour plus d’encadrement et de renseignements, afin de bénéficier lorsque les conditions sont remplies au financement de ce système.
Ezé Tomédégbé (représentant de la présidente de la délégation spéciale de la commune de Kpalimé) a salué cette rencontre qui revêt une importance capitale pour les promoteurs des entreprises dans le milieu.
Il a souligné qu’elle s’inscrit également dans la droite ligne des préoccupations du chef de l’État qui accorde une priorité à l’emploi des jeunes, lesquelles préoccupations cadrent avec l’axe 3 du Plan National de Développement (PND) 2018-2022 au Togo. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE