Les membres des comités de crédits et les auditeurs internes membres de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Togo, participent du 27 au 29 mai à Kpalimé (120 Km à l’ouest de Lomé) à un atelier de renforcement de capacités, sur la méthodologie de la conduite d’une mission d’audit de portefeuille au sein des Système Financiers Décentralisés au Togo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initiée par l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD), cette formation qui a reçu l’appui financier du Fonds National d’Apprentissage de la Formation et du Perfectionnement Professionnel (FNAFPP), a pour objectif d’évaluer le respect des dispositions réglementaires régissant la gestion du crédit, d’apprécier les principaux risques liés à l’activité de crédit et mesurer l’impact de ces risques sur la rentabilité des SFD, d’évaluer la qualité du portefeuille de crédit, d’identifier et localiser les faiblesses dans les procédures d’octroi de crédit et proposer des mesures correctives, maitriser les procédures d’audit structuré du portefeuille de crédit.
Comment auditer les portefeuilles, comment sonder et ce qu’il faut prendre, comment doivent-ils procéder pour avoir à auditer l’essentiel des dossiers,… sont des sujets abordés lors de la rencontre.
Durant les trois jours, il y a eu, outre la présentation des modules, des jeux de rôles, des études de cas et des travaux de groupes.
Selon Mme Thérèse Kwaku-Gaba Enyonam Thérèse (responsable du service de Communication et des Relations publiques au FNAFPP), l’initiative est pertinente et sa structure est bien disposée à l’accompagner selon ses capacités.
« L’atteinte des objectifs, permettra aux bénéficiaires d’acquérir de meilleures connaissances des risques en micro finance, d’avoir une approche adaptée aux caractéristiques du portefeuille, d’en mieux cerner les travaux les plus approfondis et surtout d’avoir une couverture globale sur la question de crédit d’une institution de micro finance ».
Ange Kossivi Kétor (directeur exécutif de l’APSFD), a souligné que la loi fixe des normes par rapport à la qualité du portefeuille, mais c’est difficile pour les institutions de garder la qualité, ce qui veut dire, qu’elles doivent apprendre à évaluer la qualité et la démarche méthodologique d’audit de portefeuille.
Ce dernier a appelé les institutions de microfinance (IMF) à faire des efforts pour assainir le portefeuille, précisant qu’en amont, les clients doivent être sérieux et sincères avec les IMF. « Mais je crois que la responsabilité est beaucoup plus du côté des institutions, elles doivent anticiper et savoir si le client est solvable. Les gestionnaires des portefeuilles doivent aussi être correctes dans l’analyse des dossiers », a souligné Kétor. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE