Le compte administratif pour la gestion 2018 de la commune d’Amlamé (environ 27 km au sud d’Atakpamé) a été présenté jeudi aux acteurs sociaux et au public, lors d’une journée de restitution tenue dans la salle de réunion de la mairie, a constaté la correspondante de l’Agence Savoir News.
Cette journée organisée par la commune d’Amlamé, grâce à l’appui du Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGoL), cofinancé par l’Union Européenne et la coopération allemande (et mis en œuvre par la GIZ), vise à rendre compte de la gestion de l’année 2008, car la réédition de compte est un devoir des autorités locales.
Sur certains tee-shirts, on pouvait même lire: « Devoir de rendre compte: La mairie d’Almamé rend compte de sa gestion de la commune aux citoyens chaque année ».
Outre le président de la délégation spéciale de la commune d’Amalmé, Nayo-Agouma Yakpo, les autorités administratives, politiques et religieuses, ainsi que des chefs traditionnels étaient présents.
Des cadres du milieu, des chefs services, des responsables et représentants des ONGs et associations des animateurs des structures étaient invités à cette journée de restitution.
Dans la présentation des comptes, faite par Beté Kossi Edem (secrétaire général de la Mairie), les recettes s’élèvent à 18,164 millions de F.CFA et les dépenses 20,346 millions de F.CFA, soit un déficit de 2,192 millions de F.CFA. Le résultat traduit la très faible mobilisation des recettes non fiscales, due notamment à l’incivisme fiscal.
Dans son intervention, Mme Eliane Tété Ayih-Foli (conseillère technique nationale de ProDeGol /GIZ) a remercié les premières autorités de la localité pour cette rencontre.
Elle a rappelé à l’assistance que l’organisation d’une journée publique de restitution, en vue de présenter les résultats de l’exécution budgétaire, est une démarche bien conforme aux textes, notamment la loi relative à la décentralisation et aux libertés locales, dont l’article18 stipule que « les élus ont le devoir de rendre compte périodiquement à leurs électeurs de la gestion administrative et financière » des ressources.
L’article 19 de la même loi, précise que « les droits des citoyens à être informés des décisions et à être consultés sur les affaires qui les concernent, par les élus locaux contribuent à l’épanouissement de la démocratie locale », a-t-elle souligné.
Selon elle, la reddition des comptes est un devoir des autorités locales, elle constitue un tremplin pour le conseil municipal pour promouvoir la culture démocratique et favoriser la participation de la population à la gestion des affaires locales à travers les recommandations et les résolutions.
Notons qu’au cours de cette journée de restitution quatre meilleurs collecteurs de tickets de la commune d’Amlamé (Ekoudé Koffi, Massiké Koffi, Alodjinou Komlavi et Oulouni Francis) ont été primés. FIN
D’Atakpamé, Kafui Alice/Rédaction