Des agents de santé et des membres d’Organisations de la société civile ont bouclé vendredi dernier à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), trois jours de formation sur les composantes du projet « Ville santé » en vue d’assurer sa mise en œuvre dans leurs milieux respectifs, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Des praticiens de la médecine traditionnelle, intervenant dans les localités de mise en œuvre du projet ville santé au Togo ont également pris part à cette formation. Initiée par l’ONG internationale Aimes-Afrique, cette activité a reçu l’appui de la coopération allemande et de l’ONG allemande Aktion Pit Togohilfe e.V.
L’objectif est d’optimiser l’implication des parties prenantes notamment les agents de santé, les membres des organisations de la société civile et les praticiens de la médecine traditionnelle dans la mise en œuvre du Projet Ville Santé au Togo (PVST).
Il s’agit de leur permettre d’avoir une meilleure compréhension et une appropriation du projet, de discuter des modalités de la mise en œuvre et du suivi-évaluation du projet, de proposer les contenus majeurs du tableau du T2/2019 et de discuter des modalités de mise en œuvre des Awards santé.
Au cours de l’atelier, des modules ont fait l’objet de formation et de discussions. Il s’agit du projet Ville-Santé Togo (PVST), des déterminants de la santé et du code de déontologie et de l’éthique en médecine moderne, le code de santé publique.
Pour les agents de santé, il a été question du livre I du code de santé publique relatif aux dispositions générales, des articles 1 à 6 du titre I qui parlent des principes fondamentaux ; de l’article 7 du titre 2 qui traite du régime des prestations de soins et des services de santé et des articles 158 à 230 du titre I du livre III qui parle des professions de Santé et leur régime juridique.
Les membres des Organisations de la Société Civile, ont planché sur le livre VI sur les établissements de santé et de l’inscription des services de santé plus précisément le titre I qui parle de l’établissement de santé dans les articles 569 à 596.
Les praticiens de la médecine traditionnelle, ont de leur côté réfléchi sur le livre III : des professions de santé et leur régime juridique, au titre III qui parle de l’exercice et l’organisation de la médecine traditionnelle aux articles 245 à 265.
Il y a eu des travaux de groupe liés au PVST sur le tableau de bord T2/2019 et les Awards santé.
Mme Agbédzi Aku Enyonam (présidente de la délégation spéciale de la commune de Kpalimé) a salué ce projet qui vient aider la commune de Kpalimé dans la gestion de son problème de santé et de l’environnement.
Elle exprimé sa gratitude au président fondateur de l’ONG AIME-Afrique pour le choix de la ville de Kpalimé pour la mise en œuvre de ce projet.
Degboevi Yao Attitso (représentant du président fondateur Aimes-Afrique) a exprimé sa gratitude aux acteurs pour la confiance placée en AIMES-Afrique en répondant à son appel. Cela démontre dit-il de leur leadership et de leur engagement à les accompagner dans leurs activités humanitaires pour le bien-être des populations togolaises.
Il a souhaité que cette formation apporte une nouvelle impulsion au dynamisme de la coopération et de la collaboration entre Aimes-Afrique et les principaux acteurs de la région centrale et de la région de plateaux-ouest.
M. Degboevi Yao Attitso les a félicités pour le travail abattu depuis quelques années aux côtés de l’ONG dans la réalisation de ses projets dans les deux régions.
C’est pourquoi, il les a rassurés de l’engagement de l’organisation à ne ménager aucun effort pour donner pleine vie à ce projet afin de répondre aux attentes de toutes les parties prenantes.
Dr. Nyametso Djifa Aimé (directeur Préfectoral de la Santé de Kloto /DPS) a souligné que c’est un projet qui vient contribuer au renforcement du système de la santé du pays.
Ce projet dit-il vise essentiellement la promotion de la santé avec des actions sur les différents déterminants de la santé.
Dr. Nyametso a rappelé les cinq composantes du projet ville santé au Togo. Il a salué l’institution des missions foraines médico-chirurgicales qui viennent renforcer les efforts du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la santé des populations.
En rappel, l’Ong Aimes-Afrique est l’une des institutions qui accompagne au quotidien les populations des milieux ruraux en vue d’améliorer leur état de santé, à travers des actions humanitaires et sociales pour des changements de comportements et à rapprocher les soins de santé de qualité vers ces populations démunies.
Pour ce faire, elle initie et met en œuvre des projets communautaires de développement dont les populations des milieux reculés sont à la fois les acteurs et les principaux bénéficiaires. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE