Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a entamé ce mardi à Timbou (Cinkassé/nord), les activités marquant la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays, par une cérémonie d’extension du mécanisme des transferts monétaires à 61.000 ménages, a constaté l’Agence Savoir News.
Le président de la République avait à ses côtés, le Premier ministre Selom Komi Klassou et la ministre en charge du développement à la base Mme Victoire Tomégah-Dogbé. Exécuté par le ministère en charge du développement à la base, le mécanisme des transferts monétaires est un volet du programme des filets sociaux et services de base, qui bénéficie d’un important appui de la Banque mondiale.
Le mécanisme des transferts monétaires s’inscrit dans la mise en œuvre du Plan national de développement (PND/2018-2022) qui porte sur le développement social et la mise en place de mécanismes d’inclusion.
Ainsi, 61.000 ménages issus de 585 villages des 209 cantons les plus pauvres du Togo, percevront tous les trois mois, et ce, durant deux ans, la somme de 15.000 francs CFA, pour leurs besoins d’alimentation, de santé, de scolarisation des enfants, et pour la constitution d’une épargne en vue du démarrage d’activités génératrices de revenus.
Le financement annuel dédié, à ce jour, aux transferts monétaires s’élève à 4,32 milliards de francs CFA: 3 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, et 1,32 milliard de francs CFA par l’État togolais.
Les ménages bénéficiaires ont été identifiés sur la base d’une enquête rigoureuse réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) ; enquête dont les résultats ont été soumis à l’adoption des communautés concernées lors des assemblées villageoises organisées à cet effet, en présence de tous les ménages qui les composent, des représentants des ministères sectoriels regroupés au sein des Comités régionaux d’approbation, et des autorités administratives et traditionnelles locales.
Rappelons que le projet « Transfert monétaire » entend prévenir la malnutrition chez les enfants de 0 à 24 mois et assurer la prise en charge de ceux de 25 à 59 mois atteints de malnutrition aiguë ou sévère.
La phase pilote de ce projet se déroule dans les régions de la Kara et des Savanes. Ce projet vise également à soutenir les femmes enceintes.
Il s’agit d’octroyer mensuellement la somme de 5.000 F.CFA aux femmes enceintes d’au moins trois mois, aux mères et tuteurs d’enfants de 0 à 24 mois et aux mères et tuteurs d’enfants malnutris de 25 à 59 mois, afin de leur permettre de mieux nourrir leurs enfants. FIN
Junior AUREL
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24
