Les activités inscrites dans le projet « How women rise » ou « Les femmes émergent », visant à favoriser et à améliorer l’autonomisation des femmes togolaises à travers l’éducation et l’entrepreneuriat, ont été lancées vendredi à Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La cérémonie a été présidée par Minza Mazama-Esso (représentant du ministre de l’action sociale et de la promotion de la femme et de l’alphabétisation), en présence de Mike Pryor (Directeur Section Affaires Publiques à l’Ambassade des États-Unis au Togo) et Mme Grâce Kudzu (présidente l’association des bénéficiaires des programmes d’échange du gouvernement des États-Unis/ Global Almni Association Togo /GAAT).
Le projet initié par le GAAT en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis au Togo, s’inscrit dans le cadre des programmes de l’Ambassade des États-Unis pour favoriser et améliorer l’autonomisation des femmes Togolaises à travers l’éducation et l’entrepreneuriat.
Pour la présidente du GAAT, le projet « How women rise » initié en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis au Togo dont le point d’orgue est une série de conférences-débats, vise à motiver les jeunes filles par le biais des anciens bénéficiaires des programmes d’échanges du gouvernement Américain au Togo, des femmes qui sont dans l’association et des boursiers qui ont participé à un programme d’échanges aux États-Unis et qui impactent la vie de la société togolaise dans divers domaines.
« Ce programme permettra de motiver nos jeunes sœurs à aller de l’avant, à marquer leur vie par l’accomplissement de quelque chose parce que les femmes sont les clés de la réussite du développement d’un pays. Mais pour que cette réussite soit totale, il faut les encourager, leur donner les moyens et quoi de plus normal que de mener cette action par des femmes qui ont déjà fait leurs expériences et montrer de quoi elles sont capables dans la société », a souligné Mme Grâce Kudzu.
« Nous avons choisi d’organiser cet évènement en mars, parce que c’est le mois de la femme. C’est le moment où un hommage est rendu aux femmes du monde entier pour leur rôle vital dans la formation et la consolidation de nos communautés, familles, gouvernements et entreprises. Nous avons initié ce projet pour permettre à ces jeunes filles de s’inspirer de ces femmes modèles qui partageront leurs expériences avec elles », a-t-elle indiqué.
Outre Lomé, a-t-elle poursuivi, le programme va se dérouler dans les autres villes du Togo telles que Kpalimé, Kara, Atakpamé et Dapaong.
Des sujets liés aux difficultés des filles à l’école, à l’entreprenariat féminin, le rôle des hommes dans la promotion des droits des femmes, comment concilier la vie professionnelle et la vie familiale … seront discutés, afin de permettre aux jeunes filles de pouvoir bien mener leur vie et construire un bel avenir.
Pour le représentant du ministre de l’action sociale et de la promotion de la femme, aujourd’hui il est sans nul doute que l’ouverture du monde productif à plus de la moitié de l’espèce humaine que constituent les femmes grâce aux diverses mesures juridiques et aux divers programmes de développement, a contribué à changer la face de nos sociétés en terme de croissance économique, de bonne gouvernance, de consolidation de la paix et d’amenuisement des problèmes socioculturels tels que la santé l’éducation, la pauvreté, les violences de tous ordres. Cependant, les femmes continuent d’être malheureusement la cible de pesanteurs socioculturelles qui limitent énormément leur participation au processus de développement et de prise de décision.
« Investir dans les femmes constitue la clé du progrès, raison pour laquelle le président Faure Gnassingbé n’a cessé de prendre des mesures idoines et des initiatives en faveur de la femme », a précisé Minza Mazama-Esso.
Le directeur des affaires publiques de l’Ambassade des États-Unis, a pour sa part précisé que l’autonomisation des femmes, est au cœur de la mission de l’ambassade des États-Unis au Togo, « parce que nous reconnaissons que lorsque les femmes sont économiquement autonomes, elles sont en mesure d’investir davantage dans leurs familles et leurs communautés, ce qui produit un effet multiplicateur qui stimule la croissance économique et contribue à la stabilité mondiale ».
« C’est pourquoi l’Ambassade a soutenu de nombreuses initiatives visant à élargir l’accès des filles à une éducation de qualité dont le « Female Tech Camp » un programme qui est maintenant à sa sixième année et qui aide les filles à s’initier aux sciences, à la technologie et aux TIC » a ajouté M. Pryor. FIN
Abbée DJAGLO
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