L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), seul poids lourds dans le reste de la coalition de l’opposition en « souffrance », a claqué la porte, selon un communiqué de cette formation politique publié vendredi soir.
Au total sept départs sont ainsi enregistrés par la coalition, composée au début de la « lutte » de 14 partis politiques.
« L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) se retire de la C14 avec effet immédiat et appelle les forces vives de la nation togolaise à la vigilance et à la résistance, afin de capitaliser les efforts de lutte de plusieurs décennies dans une nouvelle dynamique de mobilisation populaire, massive et soutenue, pour l’alternance et le changement, pour la liberté et la justice, pour la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance dans notre cher pays le Togo », souligne le communiqué de l’ANC abondamment relayé sur les réseaux sociaux.
Le parti de Jean Pierre Fabre, évoque des « divergences grandissantes entre sa vision de la lutte de libération héroïque et courageuse du peuple togolais et les options inexplicables maintes fois retenues à son corps défendant ».
L’ANC, poursuit le communiqué, « demeure ouverte à toutes les forces démocratiques qui partagent la même vision, la même approche, et qui s’engagent à œuvrer avec cohérence et rigueur, avec persévérance et sérieux, en ayant constamment à l’esprit les aspirations profondes du peuple togolais».
La coalition qui a fait trembler le pouvoir en place entre septembre, octobre et novembre 2017 à travers de gigantesques manifestations à Lomé et dans plusieurs villes du pays, s’est retrouvée dans un piteux état depuis quelques semaines, secouée par des querelles internes et une affaire de corruption sur un montant de 30 millions de F.CFA, somme gracieusement offerte par un chef d’État. FIN
Junior AUREL