Au moins 3,5 tonnes de la cire d’abeilles seront cédés chaque année, fruit d’un partenariat tripartite signé ce mardi entre le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA), la plateforme des apiculteurs du Togo et le groupe américain Koster Keunen.
Ce groupe est le leader mondial de la transformation, du raffinage et du développement des cires. Il est également spécialiste dans la fabrication, la formulation et la vente de la cire de qualité aux industries cosmétiques, pharmaceutiques, alimentaires.
Les documents ont été signés entre Ayih Akakpo (directeur de la Plateforme des apiculteurs), Aristide Agbossoumonde (Directeur général du MIFA) et Sylvain Cattin (directeur général du Groupe Koster-Togo) et John Koster (Pdg du groupe Koster).
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre en charge de l’agriculture Koutéra Bataka. La plateforme des apiculteurs compte aujourd’hui 250 membres. Elle entend s’élargir à tous les apiculteurs du pays.
A travers cet accord, le groupe américain Koster Keunen s’est engagé à acheter chaque année auprès de la plateforme des apiculteurs du Togo, environ 3,5 tonnes de la cire d’abeilles sur une durée de quatre ans. Le groupe formera également des apiculteurs togolais et mettra sur place, le matériel de production.
« La signature de cette convention est non seulement le témoignage de l’engagement du gouvernement, mais également du rôle que le MIFA doit jouer, puisque la filière apicole, se voit ainsi structurée avec un marché assuré sur les prochaines années et une usine de transformation que le groupe Koster va installer dans notre pays », a souligné Aristide Agbossoumonde.
« Cette signature de convention veut tout simplement dire que les producteurs de miel, les producteurs de la cire ont un marché, ont des revenus assurés et le MIFA va les accompagner pour qu’ils soient à la hauteur des attentes », a-t-il précisé.
Fondé sur le partage de risques, le MIFA a été lancé en juin 2018. À travers ce Mécanisme, le gouvernement togolais entend accroître les prêts bancaires de 5% aux producteurs agricoles et réduire le taux d’intérêts des crédits de 15% à 7,5% à l’horizon 2027.
Ce mécanisme révolutionnaire de financement du secteur agricole fondé sur le partage de risques a reçu l’adhésion des partenaires techniques et financiers qui se sont engagés à le soutenir dans sa mise en œuvre. FIN
Edem Etonam EKUE