Le vote est clôturé en Guinée Bissau pour les élections législatives ce dimanche, scrutin censé mettre fin à la crise qui secoue ce petit pays de l’Afrique de l’ouest depuis trois ans. Dans l’ensemble, aucun incident majeur n’est signalé, les Bissau-Guinéens ayant voté dans le calme.
A Prabis, le dépouillement se faisait en présence des représentants des candidats, des partis politiques et des agents électoraux, a constaté l’envoyé spécial de l’Agence Savoir News.
Quelque 761.676 électeurs sont inscrits sur la liste électorale, pour un scrutin à la proportionnelle à un seul tour, en vue du renouvellement des 102 députés de l’Assemblée nationale.
« Cela n’a pas été facile, mais je suis heureux aujourd’hui parce que depuis 1994, année de l’ouverture démocratique, aucune législature n’est arrivée à terme », a déclaré le chef de l’État José Mario Vaz, après avoir glissé son bulletin dans l’urne.
La crise a éclaté dans ce pays depuis août 2015, au lendemain de la destitution par le président José Mario Vaz, de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, responsable du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau (PAIGC).
Il a fallu une intense médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), pour le dénouement progressive de cette crise, après la nomination en avril 2018 du nouveau Premier ministre Aristide Gomes.
La Cédéao a déployé dans ce pays, une mission d’observation électorale, conduite par Kadré Désiré Ouédraogo (ancien président de la Commission de la Cédéao et ancien Premier ministre du Burkina Faso). FIN
Crédo TETTEH, envoyé spécial en Guinée Bissau