« Les réformes se négocient et s’organisent », a affirmé samedi Kolani Lardja, précisant que le Parti pour la Démocratie et le Renouveau (PDR) n’est pas dans le « radicalisme aveugle ».
« On veut des réformes mais nous voulons qu’elles se fassent avec le peuple togolais et sans casse », a souligné le secrétaire général de cet ancien parti, lors d’une journée de réflexion.
Cette rencontre vise à redynamiser le parti, occasion également pour les premiers responsables du PDR, de décrypter l’actualité politique.
Ils ont abordé l’épineuse question des élections locales, scrutin dont la date n’a pas encore été fixée.
Selon les responsables du PDR, ces élections peuvent se dérouler sans les réformes. Cette position contraire à celles affichées par des « poids lourds » de l’opposition.
« Il n’y a aucun lien entre ces réformes et les élections locales. Donc, pas de préalables avant ces locales », a martelé Kolani Lardja.
Au Togo, les dernières élections locales remontent à 1985. Les villes sont administrées par des présidents de délégation spéciale, nommés par le président de la République.
L’opposition togolaise a appelé à plusieurs reprises, à la tenue de ces élections locales.
Rappelons que le PDR a été créé en mai 1991 par l’ancien ministre des affaires étrangères (2005-2007) Zarifou Ayéva.
Certains politiques influents dont Tikpi Atchadam (président de PNP) et Mohamed Tchassona-Traoré (MCD), avaient milité au sein ce vieux parti politique. FIN
Chrystelle MENSAH/Rédaction