Tradition : Les populations du Grand Oti célèbrent « Koudapaani »

Danse traditionnelle.

Les natifs de la préfecture de l’Oti (nord profond) ont célébré ce samedi dans l’allégresse le « Koudapaani », leur plus grande fête traditionnelle, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

« Koudapaani » permet à ces peuples de remercier une fois encore les divinités et les mânes des ancêtres pour leur protection et leurs actions bienfaisantes qui ont concouru à de bonnes récoltes.

Koudapaani tire son origine dans trois fêtes : Tingbanpaani (chez les Moba), Dakou (chez les Gam-Gam) et Kouroubi (chez les Tchokossi).

Les deux premières sont des fêtes de moissons et la troisième est une fête des jeunes filles.

Ce regroupement vise à créer une union, une grande entente entre les fils et les filles de la préfecture de l’Oti, a expliqué un notable Gam-Gam.

C’est le pur symbole de la revalorisation et de la promotion du pluralisme culturel au sein des communautés de l’Oti, a-t-il souligné.

Étaient présents, le ministre e charge de la culture et plusieurs autorités locales.

L’assistance a eu droit à plusieurs parades de danses traditionnelles de la préfecture de l’Oti, dans une ambiance très festive.

« Laborieuses populations du Grand Oti, nos richesses culturelles ainsi que leurs diverses expressions doivent favoriser la paix, la solidarité et la cohésion sociale sans lesquelles aucun véritable développement ne peut se construire », a lancé le ministre en charge de la culture.

« La réalisation de cette cohésion exige de travailler sans relâche contre les forces qui concourent à la fragmentation de nos sociétés et de tout faire pour renforcer les valeurs et les liens que nous avons en partage. Le Togo demeure fortement attaché aux principes démocratiques, en général et, en particulier, à la liberté dans toutes ses acceptions », a souligné.

Mais, nous savons tous que la liberté sans responsabilité, a-t-il précisé, « constitue une grave menace la paix sociale ».

« Pour préserver cette paix sociale, il nous faudra trouver en la raison, la nécessaire asymptote à la liberté de manière à éviter que tout devienne holocauste sur l’autel sacrificiel de la liberté », a ajouté le ministre. FIN

Peter MALOUMBA