Des directeurs régionaux et inspecteurs préfectoraux des sports en conclave à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) depuis mercredi pour une évaluation de l’organisation des épreuves d’Éducation Physique et Sportive (EPS) aux divers examens officiels de l’année scolaire 2017-2018, se sont séparés jeudi très rassurés, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La séance de clôture a été présidée par le ministre en chargé du sport Foli-Bazi Katari. Initiée par le ministère de la Communication, des Sports de l’Éducation à la Citoyenne et au Civisme à travers la Direction des Sports et de l’Éducation Physique (DSEP), ce séminaire a permis de situer les participants sur les missions assignées au ministère en matière de communication, du sport et en matière de l’éducation à la citoyenneté et au civisme.
Il s’était agi de créer un cadre d’échanges pour améliorer l’organisation des examens officiels de l’année scolaire 2018-2019, de procéder à un survol des nouveaux instruments juridiques qui gèrent le secteur des sports, de renforcer les capacités des participants sur des thématiques liées à l’organisation des épreuves physiques aux examens officiels, de préciser aux chefs d’inspections les critères de choix des membres du jury aux examens officiels, de rappeler aux directeurs régionaux les critères de choix des présidents de sous-commissions et de faire le bilan de la mise en œuvre de la police des examens encadrant les épreuves d’EPS et de formuler des recommandations.
Il a été aussi question d’évaluer l’organisation des épreuves physiques. Après la description des différentes étapes et éléments qui concourent à l’organisation des épreuves physiques, il est apparu qu’il y a plusieurs difficultés.
La principale difficulté est relative au déficit d’enseignants d’EPS dans les établissements. Ceux-ci sont des acteurs qui sont chargés de faire dérouler les épreuves physiques et de les gérer jusqu’à la fin.
Les autres difficultés ont trait aux manques de matériels roulants au niveau des directeurs régionaux et des inspecteurs pour leur permettre d’assurer la coordination des activités au niveau des services et des régions. Il faut aussi des moyens financiers au niveau des directions régionales et des inspections qu’il faut mettre à leurs dispositions pour leur permettre d’acheter du matériel et aussi payer les primes aux examinateurs. Toutes ces difficultés ont fait l’objet de recommandations formulées à l’endroit du ministre.
La rencontre a également permis de situer ces principaux acteurs sur les différents textes réglementaires pris dans le cadre du développement et de la promotion de l’éducation physique et du sport dans le pays. Il s’agit de la loi portant charte des activités physiques pour lesquelles des décrets d’application ont été pris.
A l’occasion, le ministre en charge du sport, a tout d’abord rendu hommage au chef de l’État qui déploie toutes les énergies nécessaires pour que le sport se développe dans le pays : « rien ne peut être possible si le sport n’est pas mis en avant de tout ».
Parlant des recommandations formulées par les participants, le ministre les a rassurés qu’il mettre tout en œuvre pour que ces problèmes et difficultés soient portés à la connaissance des plus hautes autorités du pays tels qu’ils les ont évoqués.
Le ministre a aussi félicité ces acteurs de sports pour le travail qu’ils ont déjà fait lors des examens passés et de la façon dont ils les ont menés avec succès. Aussi a-t-il souhaité que cette année les épreuves se passent également dans de bonnes conditions et qu’ils finissent ces examens en beauté. « Je voudrais vous dire que ‘est les mains dans les mains que nous pourrions réussir entre vous qui êtes sur le terrain et nous qui sommes au sommet » a rappelé le ministre invitant ces acteurs à la collaboration. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE