1.527 conseillers municipaux seront élus lors des prochaines élections locales, a annoncé ce mercredi, le gouvernement à l’issue d’un Conseil des ministres tenu à Tabligbo (environ 90 km au nord de Lomé).
Mais aucune date n’a pour l’instant été fixée par les autorités togolaises, pour la tenue de ces élections.
Par ailleurs, le gouvernement a étalé les actions déjà menées dont la première étape du processus, fut l’adoption d’une feuille de route de la décentralisation et des élections locales, le 11 mars 2016 sur la base du rapport établi en 2015 par le comité technique mis en place à cet effet.
La deuxième étape a permis de renforcer le cadre juridique indispensable à la mise en œuvre effective de la feuille de route à travers la modification de la loi du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales et l’adoption de la plupart des textes d’application.
La troisième étape du processus est relative à la communication sur la feuille de route et a été marquée par une vaste campagne de sensibilisation des populations aux niveaux régional, communal et cantonal, l’objectif étant de les édifier sur les défis et les enjeux de la décentralisation, souligne le communiqué du conseil des ministres.
La dernière étape de la feuille de route consiste en l’organisation des élections locales coïncidant avec l’adoption des derniers textes restants, notamment le décret fixant le ressort territorial de la troisième commune de Doufelgou et le décret définissant le cadre du règlement intérieur des communes, préfectures et régions, précise le communiqué lu à la télévision nationale par le ministre de la communication.
En ce qui concerne le décret relatif à la gestion du fonds d’appui aux collectivités territoriales, ajoute le communiqué, il sera soumis à l’examen et à la délibération du conseil des ministres; le montage du financement pour la construction partielle des sièges des nouvelles mairies étant en cours de finalisation.
Rappelons qu’au Togo, les dernières élections locales remontent à 1985. Les villes sont administrées par des présidents de délégation spéciale, nommés par le président de la République.
L’opposition togolaise a appelé à plusieurs reprises, à la tenue de ces élections locales. FIN
Edem Etonam EKUE