« Des pas ont été bel et bien franchis au Togo aux plans politique et économique », depuis le décès du général Gnassingbé Eyadéma en février 2005, a affirmé ce mardi à l’Agence Savoir News, Isaac Tchiakpè (Porte-parole de l’Union des Forces de Changement/UFC).
Le général Eyadéma est décédé le 5 février 2005, après 38 ans de règne. Pour certains, « rien n’a bougé » dans le pays depuis février 2005: « la situation s’est considérablement dégradée ».
Mais pour d’autres, c’est le contraire, beaucoup d’actions ont été menées sur tous les plans.
« De façon indiscutable, le Togo de 2019 n’est pas le Togo de 2005 », a martelé Isaac Tchiakpè, porte-parole de l’UFC, principale force de l’opposition au lendemain des élections législatives de décembre dernier, scrutin boycotté par la coalition de l’opposition.
Selon lui, « des progrès ont été réalisés et des pas franchis aux plans politiques économiques ».
« C’est au plan des mentalités que les choses ont insuffisamment évolué: ces pesanteurs retardent l’émergence d’un Togo nouveau », a-t-il souligné.
Précisons Gnassingbé Eyadéma est décédé le samedi 5 février 2005, à l’âge de 69 ans.
Tôt ce mardi, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a déposé une gerbe sur la tombe du Général défunt, au caveau familial à Pya (plus de 420 km au nord de Lomé).
Il a ensuite assisté aux offices religieux œcuméniques au Palais des Congrès de Kara.
Déjà lundi soir, le président de la République a pris part à une veillée de prières et de chants au domicile du « Père de la nation » (l’illustre disparu) à Pya.
Le président de la République avait à ses côtés, le Premier ministre Sélom Komi Klassou et la présidente de l’Assemblée nationale Mme Tségan Yawa Dzigbodi, ainsi que plusieurs ministres du gouvernement. FIN
Edem Etonam EKUE