La coalition de l’opposition a battu le pavé samedi dernier à Lomé, première manifestation après les élections législations, mais la mobilisation était faible. C’est la première fois que la coalition enregistre un tel « score » depuis le début des manifestations en août 2017.
Les leaders de ce regroupement, avaient accusé le pouvoir notamment le ministre de la sécurité « d’intimider les populations », en déployant les forces de l’ordre « partout » dans la capitale.
« Que la coalition reconnaisse que nos compatriotes n’aspirent qu’à vivre en paix et trouver de quoi se nourrir », a répondu ce vendredi, le général Yark Damehame (ministre de la sécurité), interrogé par l’Agence Savoir News.
« +Quand un aveugle vous dit qu’il va lancer une pierre, c’est qu’il a celle-ci sous le pied+, dit-on. Quand Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson a déclaré que la Coalition a annulé la marche du 12 janvier pour mieux sauter le 26 janvier. Nous avons raison de renforcer pour éviter des surprises désagréables », a précisé le ministre.
La manifestation vise notamment à dénoncer un « coup de force électoral », lors des élections législatives du 20 décembre, scrutin remporté par le parti au pouvoir avec 59 des 91 sièges.
Les leaders de ce regroupement avaient boycotté ces élections et dénoncé des « irrégularités » tout au long du processus. Mais les différents observateurs internationaux, notamment ceux de l’Union africaine et de la Cédéao ont salué la bonne tenue de ces élections.
Les dirigeants ouest-africains se sont également félicités de la tenue des élections « libres et transparentes », conformément à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo. FIN
Junior AUREL