La coalition de l’opposition était dans les rues de ce samedi, première manifestation après les élections législations, mais pour une mobilisation faible, a constaté une équipe de l’Agence Savoir News.
Plus d’un millier de manifestants ont battu le pavé, alors que les marches de la coalition ont toujours enregistré « plusieurs milliers » de manifestants, depuis août 2017. Les responsables de ce regroupement, accusent le pouvoir d’intimider les populations, en déployant les forces de l’ordre « partout ».
« Il y a eu des intimidations, avec la mobilisation des forces de sécurité et des militaires partout pour faire en sorte que les gens ne sortent pas. C’est la première manifestation. Tout rentrera dans l’ordre pour les prochaines manifestations », a martelé Jean Pierre Fabre.
Pour ce dernier, la lutte menée depuis plus d’un an, amorce une « nouvelle phase ».
« Il s’agit de l’élargissement de la lutte à d’autres à la notamment à la société civile et ceux qui nous ont soutenus ces derniers temps (…). Nous voulons créer un vaste mouvement citoyen de libération nationale », a dévoilé M.Fabre.
Les responsables de la coalition, dénoncent un « coup de force électoral », lors des élections législatives du 20 décembre, scrutin remporté par le parti au pouvoir avec 59 des 91 sièges.
Les leaders de ce regroupement avaient boycotté ces élections et dénoncé des « irrégularités » tout au long du processus.
Mais les différents observateurs internationaux, notamment ceux de l’Union africaine et de la Cédéao ont salué la bonne tenue de ces élections.
Les dirigeants ouest-africains se sont également félicités de la tenue des élections « libres et transparentes », conformément à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo. FIN
Junior AUREL