Les membres des conseils de qualité des districts et de la direction régionale de la santé de la Kara (environ 420 km au nord de Lomé), ont entamé ce mercredi, un atelier de formation de cinq jours sur la gestion de la qualité des services de santé, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Cette rencontre qui se tient à Tchitchao au Centre des prêtres Salésiens, s’inscrit dans le cadre du « Projet de renforcement du système de santé, santé reproductive et droits sexuel (PROSANTE) », conduit dans la région grâce à l’accompagnement de la Coopération allemande
Dans le cadre de ce projet, le directeur régional de la santé de la Kara ainsi que les directeurs préfectoraux de santé de la région de la Kara ont mis en place des conseils de qualité au sein de leurs équipes cadres respectives avec rôle d’accompagner les Unités de Soins Périphériques, dans la mise en œuvre de l’approche qualité.
Cette formation va permettre aux membres desdits conseils, de renforcer leurs rôles et responsabilités dans le cadre de la stratégie d’amélioration de la qualité des services de santé dans la région de la Kara.
De façon plus spécifique, il s’agit de renforcer les connaissances des membres sur les concepts de qualité des services de santé, le processus de résolution des problèmes, la gestion du travail en équipe, l’utilisation du guide de l’évaluation, y compris les différentes fiches d’évaluation de la qualité.
Selon Docteur Flavien Ndonko (chef d’équipe de mise en œuvre du projet), la qualité est tout un ensemble.
« Lorsqu’on parle de qualité dans la santé, ce n’est pas seulement au niveau des soins. Il y a bien d’autres paramètres qui entrent en jeux à savoir : la gestion des médicaments, du personnel, l’environnement de la structure, l’accueil et bien d’autres facteurs… Et lorsque toutes ces conditions sont réunies, on parvient à satisfaire le client, en lui offrant un service de qualité », a-t-il souligné.
A l’issue de cette formation, les membres des conseils devront disposer de compétences nécessaires, afin d’assurer à leur tour, une formation des membres des cercles de qualité des USP et pouvoir faire le suivi.
Notons que cette formation fait suite à une autre qui avait permis de former les sages-femmes, accoucheuses et matrones sur le planning familial (PF). Au cours de cette formation les participantes ont appris les nouvelles pratiques de PF qui consistent à amener les femmes à choisir elles-mêmes, le type de contraception qu’elles veulent, au vue des réalités qu’elles vivent.
« Sur les 300 femmes en charge du PF dans la région de la Kara, seules 2% ont reçu une formation en la matière. Et donc cette formation a permis de les remettre à niveau, en leur apportant les nouvelles méthodes de contraception, l’objectif étant de réduire considérablement la mortalité maternelle et infantile dont le taux est élevé dans la région de la Kara », a souligné docteur Flavien Ndonko. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA
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