La coalition de l’opposition a dénoncé mardi soir, des « harcèlements intensifs qui se traduisent par des arrestations, violations de domiciles, kidnappings de militants de l’opposition avec pour conséquence un flux important d’exilés et le déplacés ».
« La situation est d’autant plus inquiétante que le 1er Janvier 2019, les forces de sécurité et de défense n’ont pas hésité à franchir la frontière entre le Togo et le Ghana, en poursuivant un militant pour la démocratie », souligne la coalition dans un communiqué rendu public.
La coalition est revenu sur l’incident survenu au Ghana, ayant entraîné l’interpellation de trois agents de forces de sécurité de togolais
Elle demande « que toute la lumière soit faite sur cette l’affaire » et exprime aux autorités ghanéennes « ses vives préoccupations quant à la sécurité des réfugiés togolais sur leur territoire ».
A en croire les leaders de cette principale coalition de l’opposition, cet incident «intervient au moment où, de sources concordantes », elle « apprend qu’un plan d’introduction d’armes par le régime au sein de la population ainsi que le recrutement et la formation de miliciens seraient en cours ».
« L’objectif de cette manœuvre », affirment-ils, « est de faire croire à l’opinion internationale que la Coalition détiendrait des caches d’armes, en préparation à une rébellion ».
« Vu l’extrême gravité de ces informations persistantes, la Coalition tient à alerter l’opinion nationale et internationale sur ce projet machiavélique et sordide du régime », souligne le communiqué, signé de Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (coordinatrice de la coalition).
La Coalition « exhorte la population à une plus grande vigilance pour déjouer la réalisation du plan diabolique en préparation par le régime » et « tient à réaffirmer le caractère pacifique de son combat pour l’alternance ».
Par ailleurs, elle « appelle toutes les populations togolaises à prendre massivement part à aux manifestations du 12 janvier 2019 ».
Aucune réaction officielle n’est pour le moment enregistrée, suite à ce communiqué de la coalition. FIN
Edem Etonam EKUE