Le gouvernement togolais a exprimé jeudi soir, ses « regrets » aux autorités ghanéennes, suite à un incident survenu sur leur territoire, ayant entraîné l’interpellation de trois agents de sécurité togolais.
L’incident s’est produit lors d’une mission effectuée par ces forces de l’ordre, à la recherche d’un « présumé criminel » dans la localité de Badou (sur le territoire togolais), dans le village de Djogbé.
Mais au cours de la mission, a souligné le gouvernement dans un communiqué rendu public, « la personne recherchée s’est préparée à se défendre en recourant à une machette. La réaction de l’intéressé a conduit les agents de sécurité à le maîtriser ».
« Suite à son arrestation, son épouse a alerté les habitants du village, notamment des jeunes qui se sont organisés pour s’en prendre et lyncher les agents de sécurité. Ceux-ci ont tenté de s’exfiltrer de l’étau des jeunes de la localité. Malheureusement dans leur repli, 3 des agents de sécurité n’ont pas pu suivre le mouvement et se sont retrouvés dans les mailles des jeunes surexcités », explique le gouvernement.
Les habitants de part et d’autre de la frontière (dans la localité) étant de la même ethnie et parlant la même langue, ces trois forces de sécurité togolaises ne se sont pas rendues compte qu’elles ont traversé « par méconnaissance, la frontière », précise le gouvernement.
Ainsi, ces agents de sécurité ont été interpellés par des forces de l’ordre ghanéennes. Les autorités togolaises ont donc exprimé leurs « regrets » au gouvernement ghanéen, suite à cet incident, abondamment relayé ces derniers jours sur les réseaux sociaux.
Elles ont rassuré leurs homologues ghanéennes que « toutes les dispositions seront prises, afin que cet incident ne se répète plus ». FIN
Edem Etonam EKUE