Un mouvement «Développement et Paix» a été porté sur les fonts baptismaux au cours d’une assemblée générale constitutive et élective le samedi 29 décembre à Kpalimé.
Ce mouvement «Développement et Paix» est une association socio-économique laïque et soucieuse d’apporter un nouveau cadre de pensées et d’actions dans la vie socio-économique culturelle et politique togolaise.
Pour atteindre cet objectif, il entend œuvrer pour des actions de recherche et développement à travers la création d’emplois et l’épanouissement des jeunes ; contribuer au développement des milieux ruraux par la promotion de l’agriculture et des chaînes de valeurs agricoles ; placer la transition écologique et solidaire au cœur de son projet collectif et la promeut dans son action locale, nationale, africaine et internationale.
Ce mouvement se propose de participer au renouvellement des idées, grâce à la mobilisation et à la formation des acteurs de la société ainsi qu’au dialogue entre ces acteurs ; contribuer à l’action collective au service de l’intérêt général sous toutes ses formes ; s’attacher à replacer les citoyens au cœur de l’engagement socio-économique et politique, contribuer au débat démocratique par tous les moyens et construire une force de propositions et de conviction et s’assurer que la diversité et le pluralisme des idées exprimées sont respectés.
Le mouvement entend aussi de promouvoir les principes et idéaux de la République et de la démocratie ainsi que les valeurs progressistes, au premier rang desquels la liberté, l’émancipation et la protection des individus, l’égalité des chances, l’égalité des femmes et des hommes, la solidarité, l laïcité, les libertés économiques et la cohésion des territoires urbains et ruraux.
Cette assemblée générale constitutive et élective a permis de mettre sur pied un bureau de 13 membres dirigé par un coordonnateur en la personne de M. Agbéti Constant pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois.
Dans une déclaration solennelle constitutive du mouvement lue par le coordonnateur, M. Agbéti Constant, les membres fondateurs ont fait un constat selon lequel l’accroissement démographique ne cesse de désorganiser la planification des gouvernants pour subvenir aux besoins des citoyens ; l’aspiration des citoyens au bien-être est devenue une exigence qui amène à des mouvements sociaux et des écarts de comportements aux lendemains imprévisibles ; l’augmentation des jeunes sans-emplois entraine une contingence de chômeurs à risque pour la cohésion sociale.
Aussi se sont-ils engagés à œuvrer pour un devoir de citoyenneté et de civisme pour un meilleur développement socio-économique du pays ; pour une meilleure vie en communauté par des actions d’information, d’éducation et de communication ; pour la culture de la paix sociale ; de faire du mouvement un soutien exigeant, loyal et force de proposition pour les partenaires de la société civile, religieux, économiques, techniques et financiers, politiques et de développement, afin de répondre aux attentes des Togolais.
Pour M ; Agbéti la citoyenneté, le patriotisme, le labeur, le bénévolat, le volontariat sont bafoués, les travaux communautaires ont disparu et cela fait peur dit-il. Aussi a-t-il, indiqué que pour l’entretien des pistes, il a fallu à l’Etat pour réussir cette mission de motiver certains CVD par des programmes approprié, précisant que si des mesures ne sont pas prises, l’Etat même serait fatigué.
«Alors nous avons dit, qu’il faut contribuer autrement à côté de l’Etat, en étant disponible à côté des religions, des chefs traditionnels, de la société civile», a souligné le coordonnateur.
«Pour œuvrer au côté de l’Etat, il faudrait que nous nous appropriions le Programme National de Développement (PND) et contribuer à ce que le PND soit mis en œuvre dans les préfectures», a souhaité M. Agbéti.
Pour lui, la radicalité de tous les bords pose beaucoup de problème, aussi a-t-il souhaité un retour aux valeurs ancestrales de médiation des conflits. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE