La fièvre hémorragique de Lassa a refait surface au Bénin où cinq cas sont confirmés, a annoncé le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
Au total sept cas ont été enregistrés dont cinq sont confirmés. Six cas sont admis au centre de traitement des fièvres hémorragiques du Centre hospitalier universitaire départemental de Parakou (plus de 400 km au nord de Cotonou) et un en isolement à Cotonou. Ce cas a été détecté le mardi 25 décembre.
« Les cinq cas confirmés vont tous bien à ce jour », a rassuré le ministre.
Et tous les contacts enregistrés (au total 45) avec ces patients jusqu’à ce jour, sont toujours en cours de suivi, a-t-il précisé.
Par ailleurs, trois alertes à Lokossa, Aplahoué et à Allada, sont révélés négatives, après les analyses.
« Les activités de riposte se poursuivent, avec l’implication très active des autres ministères et des partenaires techniques et financiers. La surveillance épidémiologique est renforcée dans toutes les structures sanitaires, avec la tenue des réunions de coordination et de suivi au niveau central », a souligné M. Hounkpatin, avant de rappeler à la population, les comportements à observer pendant cette période.
Rappelons que la fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë d’une durée d’une à quatre semaines qui sévit en Afrique occidentale. Le virus de Lassa se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de la souris.
La fièvre de Lassa est endémique au Bénin, au Ghana, en Guinée, au Liberia, au Mali, en Sierra Leone et au Nigeria, mais elle est sans doute présente aussi dans d’autres pays d’Afrique occidentale. Le Togo fait partie des nouveaux pays.
La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON