« La lutte continue et elle sera encore plus rude » après les élections législatives, remportées par le parti au pouvoir avec 59 sièges, a martelé ce lundi, Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais et membre de la coalition.
L’Union des Forces de Changement (UFC, de Gilchrist Olympio), est arrivée en deuxième position avec 6 sièges.
Le Nouvel Engagement Togolais (NET), fait son entrée au Parlement avec 3 sièges, de même que le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo avec 3 sièges également. Dix listes d’indépendants ont engrangé 18 sièges.
Les leaders des 14 partis politiques de la coalition (C-14) ont boycotté ces législatives, dénonçant des « irrégularités ». Ils exigeaient l’arrêt du processus électoral et la reprise de toutes les activités déjà menées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
« La coalition et le peuple ont rejeté toute notion d’élections dans les conditions qui prévalent, a souligné Nathaniel Olympio.
« Donc les résultats ne correspondant pas aux attentes des togolais qui n’y ont pas participé », a-t-il précisé.
Les différentes missions d’observation internationales, ont salué la bonne tenue de ce scrutin. Les chefs d’État de la Cédéao se sont également félicités de la tenue des « libres et transparentes », conformément à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.
Réuni samedi à Abuja (Nigeria), les dirigeants ouest-africains ont « fortement regretté » la non-participation de la C-14 à ces législatives, « malgré les efforts considérables déployés par les facilitateurs pour favoriser des élections inclusives avec une participation équitable de tous les acteurs à la Céni ».
Précisons que les résultats définitifs seront proclamés par la Cour constitutionnelle, après avoir planché sur les éventuels recours. FIN
Junior AUREL