Une campagne de sensibilisation autour des causes des maladies mentales s’est déroulée mercredi à Lomé sur initiative de l’Association Vie Libérée (AVL), une association regroupant des usagers de santé mentale, a constaté une journaliste de Savoir News.
Ayant retenue pour thème : « Jeunes et santé mentale pendant la période des fêtes », cette causerie-débat a permis aux jeunes présents à la rencontre, de comprendre non seulement les causes mais aussi les symptômes et les conséquences des maladies mentales sur la vie en générale.
Selon Dr. Abe Asoumatine, les maladies mentales sont de trois ordres : les troubles anxieux, les troubles de l’humeur et les troubles psychotiques. Autrefois, si les troubles psychotiques étaient les plus visibles, de nos jours, les troubles anxieux et de l’humeur sont de plus en plus fréquents chez les jeunes qui sont de plus en plus stressés.
Durant les périodes fêtes, les jeunes s’exposent davantage aux troubles mentaux à travers la consommation excessive de drogues, d’alcool et plusieurs autres stupéfiants très nocifs pour la santé.
Même si ces produits sont consommés occasionnellement, leurs effets sur le mental sont irréversibles.
« Le stress est plus attaché aux jeunes et la période des fêtes est une période naturellement stressante sur tous les plans. Et c’est un moment assez sensible, une période où toutes les tentations sont possibles. Le jeune n’a pas encore toutes les expériences et avec l’euphorie de la fête, il lui est plus facile de faire des déviances.Ce thème vient à point nommé pour insister sur la retenue, et à la maîtrise de soi. Car un seul jour peut dévier l’homme pour toute la vie », a indiqué Douti Pascal Animateur de l’AVL.
« L’essentiel à retenir de notre message, c’est de cultiver la modération malgré la disponibilité des moyens de festoyer à grande envergure. L’essentiel du message, c’est penser qu’après la fête, la vie continue et qu’au cours des fêtes on devra avoir un peu plus de retenue dans toute consommation. La maladie mentale n’est pas organique et donc plus difficile à corriger. Raison pour laquelle nous voulons anticiper en faisant de la prévention », a-t-il ajouté.
En rappel, l’AVL a été créée en Octobre 2012 par des usagers de santé mentale avec son siège social à Kégué Kélégou. FIN
Chrystelle MENSAH
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