Le général Yark Damehame (ministre de la sécurité) a une fois encore mis en garde contre d’éventuelles violences visant à perturber le processus électoral en cours, en vue des élections législatives du jeudi prochain.
Les forces armées et de sécurité voteront par anticipation ce mardi. Au total 201 bureaux de vote seront ouverts sur les 8.498 bureaux de vote prévus pour l’ensemble du scrutin.
Lundi soir, le ministre de la sécurité a dévoilé le dispositif de sécurité mis en place et a surtout mis en garde les fauteurs de troubles.
« Nous n’allons pas accepter que des gens mettent en péril la stabilité. Quand on décide de boycotter, on reste chez soi. On ne sort pas pour casser les urnes ou empêcher les autres citoyens d’exprimer leur vote », a averti Yark Damehame.
« Les gens disent qu’ils feront tout pour empêcher la tenue de ce scrutin. Nous prenons cela au sérieux et nous nous préparons en conséquence (…) », a-t-il précisé.
Concernant le nouvel dispositif, le ministre a mis l’accent sur le renforcement de la sécurité dans certaines villes du pays notamment Sokodé, Bafilo, Mango, Kpalimé.
« Il y a des postes de police et de gendarmerie qui seront dégagés et seront confiés aux forces de défense pour permettre à la force de récupérer. Au niveau de la FOSE/2018, pas d’inquiétude. Tout ce que nous demandons, c’est la contribution de nos compatriotes », a souligné le général Yark.
Des religieux et cadres musulmans ont appelé ces derniers jours à un « report » des élections législatives du 20 décembre.
Les leaders des 14 partis politiques de la coalition de l’opposition n’ont pas présenté de listes pour ce scrutin, dénonçant des « irrégularités ». Ils exigent l’arrêt du processus électoral et la reprise de toutes les activités déjà menées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
La campagne électorale qui a démarré depuis le 4 décembre, prendra fin ce mardi. Au total 850 candidats issus de 130 listes de 12 partis politiques et d’indépendants sont en lice pour ce scrutin. FIN
Edem Etonam EKUE