Les « forces armées et de sécurité » voteront le 18 décembre par « anticipation » pour les élections législatives du 20 décembre, a annoncé ce samedi, le Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Les forces armées et de sécurité ont souvent voté par anticipation, afin de sécuriser le scrutin, le jour du vote général.
Selon la Céni, ce vote par anticipation, « concerne uniquement les éléments des forces armées et de sécurité régulièrement inscrits sur les listes électorales et disposant de leur carte d’électeur ».
« Ceux inscrits dans les centres de vote retenus, voteront dans leurs bureaux de vote respectifs et émargeront sur la liste d’émargement de leur bureau de bureau de vote. Ceux non-inscrits dans le centre retenu et les électeurs en mission dans la localité mais disposant de leur carte d’électeur voteront sur présentation de leur carte d’électeur, après avoir rempli le formulaire des votants par dérogation ».
Mais Céni, présidée par Prof Kodjona Kadanga avertit : « l’usage des procurations n’est pas autorisé le jour du vote par anticipation ».
La commission électorale — chargée d’organiser et de superviser ces législatives — a réceptionné vendredi, les bulletins de vote.
Démarrée le 4 décembre, la campagne électorale prendra fin le 18 décembre. Au total 850 candidats issus de 130 listes de 12 partis politiques et d’indépendants sont en lice pour ce scrutin.
Les leaders des 14 partis politiques de la coalition de l’opposition n’ont pas présenté de listes pour ce scrutin, dénonçant des « irrégularités ». Ils exigent l’arrêt du processus électoral et la reprise de toutes les activités déjà menées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Plusieurs confessions religieuses ont appelé ces derniers jours, au report du scrutin. Le gouvernement a réaffirmé mercredi, la tenue de ces élections le 20 décembre.
« Les élections législatives se tiendront « bel et bien le 20 décembre 2018 », avait affirmé mercredi Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique). FIN
Junior AUREL