Le Groupe des cinq a « regretté » les décès enregistrés et les violences lors des évènements récents et appelé les différentes parties à la « retenue ».
Des affrontements entre forces de l’ordre et jeunes manifestants (suite à l’appel de la coalition de la coalition de l’opposition), ont éclaté samedi et lundi à Lomé et dans certaines villes du pays, faisant 4 morts (officiellement) et 6 morts (selon l’opposition).
Le gouvernement avait interdit ces manifestations, en évoquant le « risque très élevé de troubles graves à l’ordre public », la campagne électorale en vue des élections du 20 décembre ayant démarré depuis le 4 décembre.
Dans un communiqué commun rendu public ce jeudi, les ambassades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de France, la coordination du Système des Nations Unies et la Délégation de l’Union Européenne au Togo, « suivent avec préoccupation les derniers développements de la situation » dans le pays
Elles « présentent leurs condoléances aux familles des victimes et souhaitent un rétablissement rapide aux blessés » et « attendent les résultats des enquêtes annoncées par le gouvernement ».
Le groupe des cinq « souligne encore une fois la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence ». Il invite les parties à la « retenue » et reste « disponible, en appui à la CEDEAO, à accompagner les partenaires togolais pour la résolution durable de la crise ».
Les leaders des 14 partis politiques de la coalition de l’opposition n’ont pas présenté de listes pour les législatives, dénonçant des « irrégularités ».
Ils exigent l’arrêt du processus électoral et la reprise de toutes les activités déjà menées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
La campagne électorale prendra fin le 18 décembre. Au total 850 candidats issus de 130 listes de 12 partis politiques et d’indépendants sont en lice pour ce scrutin. FIN
Edem Etonam EKUE