La principale coalition de l’opposition a appelé ce mercredi à dix jours de « marches » à Lomé et à l’intérieur du pays pour mettre la « pression » sur le pouvoir, afin d’obtenir « l’arrêt » du processus électoral en vue des élections législatives du 20 décembre.
Ces manifestations annoncées lors d’une conférence de presse, se dérouleront les 8, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18 décembre. Les points de rassemblement, ainsi que les itinéraires, seront communiqués « ultérieurement ».
La coalition a également prévu d’autres activités : jeudi, une caravane de sensibilisation à Lomé et dans d’autres villes du pays et vendredi, des prières musulmanes à la mosquée du terminal du Sahel.
Les leaders de ce regroupement de 14 partis politiques ont également annoncé un culte protestant et une messe le dimanche 9 décembre.
Dans une déclaration rendue publique à l’issue de cette conférence de presse, la coalition de l’opposition, a lancé un appel « une fois encore aux facilitateurs de la Cédéao, afin qu’ils prennent leurs responsabilités pour éviter aux populations togolaises, des violences et massacres que peut engendrer le simulacre d’élection en cours ».
« Nous leur faisons comprendre qu’il faut qu’ils interviennent. Nous leur faisons comprendre que c’est urgent. Nous sommes convaincus qu’ils sauront prendre leurs responsabilités », a martelé Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (coordinatrice de la coalition).
Précisons que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition n’a pas déposé de dossiers pour ce scrutin, dénonçant des « irrégularités » dans l’organisation.
Elle exige l’arrêt du processus électoral et la recomposition du bureau de la Commission électoral nationale indépendante (Céni) et la reprise de toutes les activités menées par cette structure chargée d’organiser et de superviser ce scrutin.
Au total 850 candidats issus de 130 listes de 12 partis politiques et d’indépendants participent à ces législatives. FIN
Junior AUREL