Les populations du village de Batonou (localité située à 57 km au nord-est de Kpalimé) disposent désormais d’un forage artésien, don de l’Ong Centre de Charité pour l’Appel, l’Orientation et le Développement Social (CCAODS) basée à Kpalimé grâce au bienfaiteur Cheick Failou Hair, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
En effet la population de ce village surtout les femmes et les enfants éprouvent d’énormes difficultés depuis des générations pour s’approvisionner en eau potable. Le seul endroit où femmes et enfants allaient se ravitailler en eau était le fleuve Haho distant du village de près de 20 km et quelques sources d’eau constituées de mare dont les eaux sont insalubres.
Ce problème d’eau a entraîné l’exode de la population vers les autres localités et la déperdition scolaire. Cette difficulté à trouver de l’eau, amène la population à se ravitailler dans des mares qu’elle trouve, ce qui est souvent source de la maladie du ver de guinée pour les habitants de Batonou.
Dans les milieux où les populations pouvaient trouver de l’eau potable, le bidon de 20 litres d’eau leur est vendu à 200 FCFA.
D’un coût total de 3,5 millions de F.CFA, ce forage est d’une profondeur de 100 mètres est d’une capacité de 900 litres par heure.
Le président fondateur de l’ONG CCAODS, Malam Akanga Abdoulaye Abdoul Baki a tout exprimé sa gratitude au bienfaiteur grâce à qui ce forage artésien est offert aux populations de Batonou. Il a prié Dieu pour lui et qu’il bénisse sa richesse. Il a notifié au bienfaiteur qu’il y a d’autres localités qui sont également dans les mêmes besoins, le priant de subvenir à leurs besoins.
Malam Akanga Abdoulaye Abdoul Baki a souligné que c’est pour soulager la population des corvées d’eau et lui permettre de disposer en permanence de l’eau potable en abandonnant la mare qui leur servait de source d’eau ainsi que les parcours de kilomètres, que le centre a installé ce forage
Il a prié pour le chef de l’Etat pour sa politique de paix et de sécurité et salué le climat de paix qui règne dans le pays. Le président fondateur de l’ONG CCAODS a invité la population à contribuer au maintien de ce climat qui est la base de tout développement a demandé aux bénéficiaires de ce forage d’en prendre soin.
Le chef du village de Batonou Togbui Adjoyi Koglo Boko II a tout d’abord exprimé sa reconnaissance aux donateurs qui ont l’amabilité de secourir sa population qui dispose désormais de l’eau potable. Il a ensuite fait l’historique du problème d’eau dans son village qui n’a que comme seules source d’eau, la rivière Haho qui est à près de 20 km de leur localité et quelques mares.
« Depuis nos ancêtres jusqu’à ce jour, le problème d’eau reste le problème N°1 qui freine le développement du village », a indiqué le chef.
« Il faut parcourir presque 20 kilomètres pour se rendre à la rivière, seule source d’eau avant d’aller à l’école et cette corvée d’eau constitue une plaie gangrénée », a souligné le chef.
Ce forage souligne Togbui Adjoyi Koglo Boko II, va démarrer le développement du village. Aussi a-t-il remercié Dieu d’avoir écouté leur cris de détresse, d’avoir guidé vers le village l’ONG CCAODS.
Il a ajouté que la bonne religion, c’est celle qui a pitié des autres et qui vole au secours de ceux qui sont dans la détresse.
Il a également salué la politique de paix du chef de l’État et invité la population de Batonou à œuvrer pour le maintien de cette paix qui est le soubassement de tout développement. Il a promis œuvrer pour un bon usage de l’ouvrage et une bonne gestion de l’eau.
Très enthousiastes et joyeuses, les femmes ont salué cette action de l’ONG CCAODS et remercié Dieu tout puissant de les avoir mis sur le chemin de cette ONG. Elles ont lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour qu’elles leur donnent encore un autre village afin d’être désormais à l’abri du besoin. Ce jour disent-elles est un nouveau départ pour le village.
Rappelons que le Centre a été créée le 11 octobre 2012 à Kpalimé. Il a pour but d’expliquer les vertus de l’Islam aux non croyants et leur vient en aide. Il a également pour but d’enseigner les bonnes pratiques de l’islam aux musulmans et les bons comportements à la femme musulmane au foyer.
Cette Ong répond aussi aux besoins de la veuve et de l’orphelin.
Le centre a à son actif, plus de 1000 puits et forages, de même que plus de 100 mosquées ainsi que des centres et écoles islamiques déjà réalisés sur toute l’étendue du territoire national. Il fournit également des vivres aux nécessiteux durant le mois du ramadan et prend également en charge les veuves et les orphelins en difficultés. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE